« IL FAUT QUE ÇA SOIT UN VERITABLE LYCEE PROFESSIONNEL, SINON ÇA NE SERT A RIEN », DIXIT MAGUESSA EBOME

« IL FAUT QUE ÇA SOIT UN VERITABLE LYCEE PROFESSIONNEL, SINON ÇA NE SERT A RIEN », DIXIT MAGUESSA EBOME

Les personnels, élèves et apprenants des lycées professionnels et écoles des métiers ont eu la surprise de recevoir ce 31 mai 2021 à Brazzaville,

la visite du ministre de l’enseignement technique et professionnel Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, qui lors de sa ronde, a déclaré aux personnels, d’être ceux qui apportent leur expertise au grand nombre. Sinon ça ne servirait à rien d’être un lycée professionnel. « Il faut que ça soit un véritable lycée professionnel. Sinon, ça ne servirait à rien d’être un lycée professionnel et technique », a-t-il insisté.


Le nouveau ministre de l’enseignement technique et professionnel, qui a officiellement pris fonction le 21 mai dernier, a dit qu’il entend répondre en toute urgence aux difficultés posées par les personnels enseignants pour non seulement valoriser mais essayer aussi de booster le système de l’enseignement technique et professionnel.


L’objectif de cette mission est d’évaluer le dispositif de la formation professionnelle mis en place depuis des années, mais aussi prendre contact avec les personnels et vérifier l’avancement sur les préparatifs des examens d’Etat et concours au titre de l’année 2020-2021.


Le Ministre et les techniciens de son département ministériel ont visité dans l’arrondissement 8 Madibou, les lycées d’enseignement professionnels agricole Amilcar Cabral (Lepaac) et Alphonse Kintombo de Mansimou. L’école de formation Théophile Mbemba dans l’arrondissment 2 Bacongo, enfin l’école nationale des Beaux arts (Enba) et le centre d’éducation, de formation et d’apprentissage (Cefa) situés tous les deux dans l’arrondissement 1 Makélékélé au quartier Moukoundzingouaka.


A Lepaac, l’Enba et Cefa, les problèmes sont identiques et se résument par le manque de matériels. Outre ces problèmes, Lepaac sollicite une formation sur l’utilisation de matériels non utilisés stockés dans leur entrepôt.


Au lycée professionnel Alphone Kintombo et au Lepaac, Maguessa Ebomé a trouvé les élèves en plein travail. Sur place, il les a encouragé à aimer le travail et non de faire semblant lors de son passage.


A l’issue de toutes ces visites, le ministre a indiqué que le constat qui se dégage, dans les établissements qu’il a visités, est que les investissements qui ont été faits dans ce secteur, ont permis de porter le système d’enseignement professionnel et technique à un niveau appréciable. « Mais, il reste qu’aux personnels de ce département de contribuer à l’accomplissement de la mission de formation de notre élite de demain, en faisant de telle sorte que ce domaine sorte d’un système classique pour un système de productivité qui feront de ces établissements de véritable lieu de la production et de la professionnalisation pour permettre à cette jeunesse de se prendre en charge », a-t-il précisé.


Ces centres permettent de récupérer les enfants scolarisés, déscolarisés et leur permet aussi d’avoir un métier pour leur avenir. La plasticienne, Lavertu Mouanou, la vingtaine révolue adore l’art plastique et veut devenir une enseignante dans un collège. « J’adore la sculpture. Que Dieu me fasse grâce afin que j’enseigne un jour dans un collège ».

Pour ce qui est des doléances formulées par-ci, par-là, le ministre a rassuré que celles dont son département ministériel peut solutionner, le seront à court terme.

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