Par Annicette Ngakosso
La troisième édition du marché de l’artisanat se veut plus compétitive que la précédente qui a reçu en moyenne par jour, 847 visiteurs pour 110 exposants soit un chiffre d’affaire pas moins de 19 millions de Fcfa.
Près de 9950 visiteurs pour 133 exposants sont attendus à cette troisième édition qui se tiendra jusqu’au 10 mars sous le thème : « Donnons de la valeur à la créativité artisanale ».

Majoritairement jeune, ces artisans venus de plus de 27 associations professionnelles du pays organisateurs ; du Sénégal ; de la République Démocratique du Congo ; du Kenya ; de la Cote d’Ivoire et du Mali ont sept jours pour faire valoir leurs œuvres artisanales sur une superficie de 1000 m².
Avec des présentations comme la sculpture, la peinture, le raphia, les pagnes africains, la confiture ; la marmelade ; des boissons à base de tsuitéké ; de moundégué, de bamou, d’arachide téké, de tondolo et autres ; ils vont apporter la joie de la réalisation manuelle de ce vieux métier.
La ministre des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo en ouvrant cette troisième édition du marché, a hardiment exhorté les artisans à l’effort et à la foi en leur œuvre.
Aussi, elle a reprécisé l’objectif de ce marché dans le développement économique sociétal : « Notre premier objectif sur l’émergence d’un secteur entrepreneurial et artisanal dynamique est de donner audit secteur une impulsion et un accompagnement conséquent. Cela permettra à l’artisanat d’être véritablement un secteur de notre économie qui contribue de manière significative à la création des richesses et à la lutte contre la pauvreté et le chômage », a-t-elle indiqué.

Peu avant ces mots de la ministre, l’artiste chanteuse Oupta a fait frissonner les assistants avec sa célèbre chanson “Na wo tsetsa”.
Les artisans en effet pensent que ce marché est une belle occasion de faire voyager à travers la culture et les arts, les visiteurs mais aussi de les raconter l’histoire contemporaine, «Le raphia est aussi vieux que le métier de l’artisanat. Beaucoup de citadins ignorent encore son existence. Nous le faisons connaitre à la nouvelle génération et le valorisant », s’est exprimé d’un air serein l’exposant Pascal Ngalibo.
Organisé par l’agence congolaise de l’artisanat (Ana), la date d’ouverture de la troisième édition du marché de l’artisanat de Brazzaville a correspondu à la douzième commémoration des disparus du 04 mars.

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