Encourager les adultes analphabètes de retourner à l’école, est le letmotiv de la 17e semaine nationale de l’alphabétisation.
« L’éducation que nous impose la pandémie à Covid-19, les mécanisme des gestion des structure non formelle et les moyens qui favorisent l’accès et l’équité doivent impérativement être redéfini pour faire de l’alphabétisation la clé de l’éducation de base, du développement social et humain, c’est-à-dire indispensable pour la formation tout au long de la vie », a signifié la directrice de cabinet du ministre
De l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire, Régime Tchicaya Oboa, ce 8 septembre à l’occasion de la 17e semaine nationale de l’alphabétisation.
Le thème retenu pour l’édition 2021 est : ‘‘ L’alphabétisme pour une reprise axée sur l’humain : réduire la fracture numérique ’’
En effet l’objectif de la journée, est de faire en sorte que les jeunes et enfants victimes de déperdition scolaire reviennent d’une part sur les bancs de l’école et que les adultes analphabètes puissent apprendre d’autre part à lire, à écrire et à calculer même à distance. Il est du devoir de tout citoyen de les encourager. Des efforts ont été déployés par le ministère dans l’alphabétisation telle que l’utilisation des applications numériques.
A cette occasion, les hommes et les femmes ont été sensibilisés en langues nationale sur l’importance de savoir lire et écrire, afin de développer ensemble la patrie.
Au-delà de son importance inhérente en tant qu’élément du droit à l’éducation et dans un contexte marqué par la révolution technologique, l’alphabétisation doit également favoriser les compétences numériques dont ont en besoin les jeunes et les adultes non alphabétisés.
Pour la représentante de l’Unesco, Fatoumata Barry Marega, que la journée internationale de l’alphabétisation 2021, est une occasion d’examiner de différentes manières dont l’alphabétisation peut contribuer à bâtir un fondement solide pour une reprise axée sur l’humain, en mettant en avant les interaction entre l’alphabétisation et les compétences numérique dont ont besoin les jeunes et les adultes non alphabétisés.
L’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ont témoigné leur engagement à soutenir le Congo dans ce domaine, à travers un appui technique, financier et matériel, basé sur la stratégie soutenable d’alphabétisation des enfants, des jeunes et des adultes.
Au Congo, d’après un rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), près de 21% des personnes de moins de 15 ans n’ont pas les compétences nécessaires en lecture, en écriture et en calcul.
Cette journée répond à son objectif de développement 4 durable de l’UNESCO « Assurer à tous une éducation équitable, inclusive et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ».
Cette journée a été instituée depuis 1967 par l’Unesco.
Ndlr : Au Congo, la direction générale de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle semble être abandonnée à son triste sort. Manque de matériels didactiques, d’encadreurs recrutés et qualifiés plutôt animé par les bénévoles âgés.