Des spécialistes des questions éducatives se sont réunis du 16 au 17 avril 2019 à Brazzaville, pour examiner le problème du système éducatif congolais et les moyens pour la mise en oeuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation 2015 – 2025.
L’objectif de la concertation :
De : « se fixer sur les enjeux de la rédaction du rapport de mise en oeuvre de la stratégie sectorielle éducative (Sse) et la tenue de la revue sectorielle ; préparer le lancement des travaux de collecte des informations ; faire des propositions sur la composition des membres de l’équipe de pilotage du processus Pme au Congo… », a dit Madame Marie Louise Moutsinga, assistante point focal Pme.
La réunion faisant suite à celle organisée en février 2019, placée sous le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation (Mepsa) avec le Groupe local des partenaires de l’éducation (Glpe), d’où, le Mepsa avait confié le rôle d’agent partenaire à l’Unesco, en collaboration étroite avec l’Unicef et autres membres du Glpe.
Phase des travaux
Deux principes majeurs pour faire face aux défis de Sse 2015 – 2025
Selon Rigobert Banzouzi, coordonnateur du programme éducatif, la stratégie sectorielle éducative repose sur deux principes majeurs pour faire face aux défis:
– C’est de s’appuyer sur le plan national du développement, pour offrir une éducation de base et de qualité ; et la coopération entre le Glpe avec le Pme.
Apporter des infrastructures et équipements pour accueillir tous les enfants dans des classes d’une taille moyenne réduite à 40 élèves en 2024, favoriser la scolarisation des populations défavorisées et la formation des enseignants, sont entre autres sous programmes du plan d’action 2016 – 2018. Dont, la qualité des conditions d’apprentissage seraient d’adapter les programmes scolaires à l’allongement à 10 ans de l’éducation de base et d’équiper toutes les écoles en matériels et équipements didactiques pour créer des conditions d’un apprentissage de qualité.
« Depuis 2015, le Congo a été doté d’un plan de stratégie sectorielle de l’éducation et trois (3) ans après, l’Unesco et les partenaires de l’éducation font l’évaluation pour savoir ce qui a été réalisé ou si nous sommes dans la bonne voie. Et après cette évaluation, nous verrons si nous pouvons continuer avec ce même plan, ou si possible trouver des nouvelles stratégies« , a renchérit Hilaire Mputu, conseiller régional Unesco.
Bien que l’éducation congolaise semble en bonne voie d’atteindre les objectifs du développement durable (Odd), le pays a encore un long chemin à parcourir en ce qui concerne le taux d’achèvement des études primaires, le taux de scolarisation des filles par rapport aux garçons, le taux de rétention des élèves et les disparités régionales dans l’accès à l’éducation.
L’obtention du financement du Pme pour l’amélioration du système éducatif serait le bienvenu car, la mauvaise qualité de l’éducation est un obstacle à la croissance économique et au recul de la pauvreté.