Emmener l’ensemble de la communauté nationale à aller rapidement vers l’atteinte des objectifs poursuivis dans le cadre du programme national de vaccination et de lutte contre le covid-19,
Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire et secondaire, Jean Luc Mouthou, a annoncé, ce 15 septembre 2021 à Brazzaville, la mise en place des ‘’samedis de la vaccination’’ du personnel dont il est la tutelle.
Il faut savoir qu’en milieu de travail, la vaccination poursuit deux objectifs : d’une part, protéger les salariés contre un risque professionnel d’autre part, éviter qu’ils ne contaminent les autres salariés de l’entreprise.
Lancée officiellement par le Chef de l’Etat en mai dernier, la campagne vaccinale contre le covid-19 suscite déjà de nombreuses interrogations légitimes, notamment sur sa mise en œuvre dans les entreprises.
La présente recommandation du ministre Mouthou sur la mise en place des ‘‘ samedis de vaccination’’, fait donc un focus sur les principales règles juridiques applicables au regard du droit actuel à travers des questions-réponses pratiques.
Annoncée lors de la cérémonie d’ouverture du 23ème conseil national de l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire placée sous le thème «La maîtrise du personnel actif dans le fonctionnement harmonieux des structures scolaires», cette décision est une vaste opération de vaccination qui sera amplifiée tous les samedis d’ici la prochaine rentrée scolaire.
« Les directeurs départementaux sont appelés particulièrement à prendre le relai de cette directive et à organiser des opérations de vaccination à partir de leurs directions départementales. L’atteinte d’une immunité collective et le retour à une vie normale passeront forcément par la vaccination et son intensification », a dit le ministre. Car, selon lui, le secteur de l’éducation est un pôle très important de la fonction publique qui emploie des milliers de citoyens, dont la participation effective à ces opérations de vaccination devrait emmener l’ensemble de la communauté nationale à aller rapidement vers l’atteinte des objectifs poursuivis dans le cadre du programme national de vaccination et de lutte contre la pandémie à coronavirus.
Cependant, si l’on ne prend pas garde, l’école peut devenir un foyer de propagation de la maladie en raison des affluences des individus d’origines diverses, a poursuivi le ministre.
S’agissant du thème de la 23e session du Conseil national, le ministre a fait savoir, que le regard critique porté sur l’éducation au Congo, permet de constater qu’il y a une importante disparition des cadres de ce ministère vers d’autres secteurs d’activités, parfois sans passer par les canaux officiels.
C’est ainsi, que le ministre a rappelé que le fonctionnement harmonieux des structures scolaires passe en grande partie par la maîtrise des effectifs du personnel actif. «Il est important de contrôler les agents mis à notre disposition, afin de repérer les marginaux pour les remettre en ordre, en suivant l’échelle des sanctions qui renvoie notamment au rappel à l’ordre, à l’avertissement, au blâme, à la suspension et, dans les cas extrêmes, à la radiation des effectifs», a-t-il conclu.