Un concert pour combattre les préjugés qui nuisent l’artiste féminine

Un concert pour combattre les préjugés qui nuisent l’artiste féminine

Le groupe de danse féminine, ‘‘les Pop Ice’’, sera sur scène, le 2 avril prochain à l’Institut français du Congo (Ifc) de Brazzaville pour briser les préjugés conçus autour de l’artiste féminine.

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Un concert de danse placé sous le thème : « Artiste féminine et l’industrie de l’art au Congo », ce concert est pour ces talentueuses danseuses, un défi visant à combattre les stéréotypes et les préjugés qu’elles subissent dans l’exercice de leur profession.

«On reçoit très souvent les préjugés par rapport à l’accoutrement ou à notre façon de vivre ou d’être. Le message que nous voulons faire passer, c’est de ne pas nous juger par rapport à notre accoutrement mais plutôt de chercher à comprendre ce que nous faisons et de valoriser également la danse», explique l’artiste Dash Ice.

Clara Ice, la capitaine de l’équipe renchérit en prévision que ce concert est pour elle, l’occasion de montrer à la communauté congolaise que l’artiste danseuse est capable de faire bien plus que son apparition en second plan dans les clips.

En six ans d’existence en effet, ces artistes, majoritairement jeunes, ont presté aux côtés de nombreux artistes chanteurs comme Dadju, Niska, Josey, Ludafrick, Pozo Charabia et Moïse Mbiye, artiste de renom dans la musique Gospel. Toutefois, avant First Médiac évents, aucun producteur ne leur avait donné l’occasion de livrer un concert propre à elles.

Pour le directeur exécutif de First Médiac évents, Paulgy Oko Assande, ne veut pas qu’il y ait toujours spectacle ou concours de danse pour valoriser l’artiste féminine. Il estime que ces femmes méritent leur propre scène, d’où ce concert.

Les artistes font appel au soutien de tous leurs fans pour que ce tout premier concert de danse en République du Congo, soit un tournant dans la valorisation de la femme artiste. Les tickets sont vendus dans les lieux publics à 2000f, 10.000 frs et 25.000 frs, selon les places.

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‎Par Annicette Ngakosso

Crédit photos : La Brève Online

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