Ce qu’attendent les jeunes du sommet de Brazzaville

Ce qu’attendent les jeunes du sommet de Brazzaville

Monde-Environnement

Commenté par Gigie Pambou

Ils s’appellent Mycoeur, Karl et Fatou, et ont en commun, comme beaucoup d’autres jeunes de leur génération, de s’inquiéter du changement climatique. Ils nous ont partagés leurs attentes pour ce sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales, ouvert le 26 octobre 2023 à Brazzaville.

Des activistes du monde et du Congo des différentes associations, AfriYan, Mouvement actions des jeunes (Maj), Youthconnekt, manifestent contre la déforestation.

Ils sont au front pour combattre le dérèglement climatique. Mais qu’attendent-ils du sommet des trois bassins forestiers tropicaux (Congo en Afrique, Amazonie en Amérique du sud et Bornéo-Mékong en Asie du sud-est), qui prendra fin le 28 octobre prochain, après l’accord de Paris ?

Les trois quarts d’entre eux estiment que ‘‘ l’avenir est effrayant’’. Plus de la moitié pensent que l’humanité est ‘‘détenue en captivité’’.

« On nous apprend à éviter la déforestation. Nous utilisons présentement de l’énergie solaire, nous plantons des arbres et j’essaie d’inciter les autres à faire de même. Mais, ça ne marche toujours pas », l’inquiétude de Fatim Aya présente au sommet.

Ndlr : Les jeunes ont besoin des engagements qui tiennent dans le temps.

Depuis les années 90, les dirigeants du monde se réunissent pour des sommets sur le climat, appelés Cop. Mais l’avenir semble toujours sans espoir. « Nous avons l’impression qu’ils prennent des décisions sans tenir compte du temps et des changements futurs. Nous craignons que les choses n’empirent après le sommet de Brazzaville », regrette l’un des jeunes de l’Afrique de l’Ouest, Akpè Marito.

« Nous avons aussi besoin des ressources financières, de transferts de technologie et de formation qualifiante. Est-ce trop demandé ? », Se questionne Aïdara Ngoma.

Les jeunes sont des acteurs de changement. Ils occupent une place très importante dans la préservation de l’environnement.

Au sortir de cette rencontre, « Nous recommandons que notre voix et défis soient pris en compte. Nous voulons dépasser l’étape de la préservation pour passer à l’étape de l’adaptation et de la compensation, c’est-à-dire, voir nos efforts nous ouvrir des opportunités », a rapporté Grace Mycoeur Bakissi, responsable santé et bien-être à AfriYan et administrateur de l’Onu 75.

 La journée mondiale de la jeunesse avait été adoptée en 1992 par l’Onu. Et, aujourd’hui, les jeunes ont compris leur rôle et sont pleinement engagés à le jouer.

Notons que les gouvernements et les Etats ont pris un engagement, celui de réduire le réchauffement climatique. Donc, ces rencontres ont pour but, armer les participants et aussi s’accorder sur les politiques qui seront mises en place pour l’atteinte des objectifs.

Retenez que les défis de la protection des trois bassins sont : la lutte contre la déforestation et le changement climatique. Leur vrai challenge, est de réfléchir comment valoriser le potentiel naturel, pour que ‘‘la population en bénéficie’’.

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