Le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou,
accompagné des cadres de son ministère, a officiellement lancé ce 27 juillet, les épreuves écrites du brevet d’étude du premier cycle (Bepc), session de juillet 2021 au lycée Pierre Savorgnan De Brazza, dans l’arrondissement 2 Bacongo. Dont, 110.054 candidats sont concernés sur toute la République.
Le ministre Mouthou a tout d’abord dopé le moral des candidats avant de les appeler à la sérénité et à beaucoup de concentration. « Tout à l’heure vous aurez les épreuves ». En ce premier jour, les mathématiques, l’histoire et la géographie ont été au rendez-vous.
En effet, le ministre Mouthou a visité quatre centres. Il s’agit entre autres, le lycée Chaminade et l’Ecole de l’Eglise évangélique du Congo (Eec) d’Ouenzé.
A la fin de ce lancement, face à la presse, le Ministre a déclaré que cette année « ils sont au total 110.054 candidats dont 56.023 filles » à la recherche de ce diplôme qui ouvre la voie aux études de second cycle du secondaire.
L’ensemble des candidats composent dans 422 centres répartis sur toute l’étendue du territoire national.
Ainsi, Brazzaville enregistre 44.000 candidats pour 104 centres.
« Toutes les dispositions ont été prises par le Gouvernement pour un examen propre et sûr », a rassuré le ministre, précisant que, du point de vue sanitaire et sécuritaire, toutes les mesures ont été prises notamment pour lutter contre le covid-19 et pour sécuriser tous les centres d’examen.
Le Ministre a, par la suite, lancé un appel aux candidats pour qu’ils soient assidus, ponctuels et qu’ils ne cèdent pas à la facilité et à la tricherie, qu’ils se forcent à travailler sur leurs propres comptes. Aux surveillants, il leur a demandé de faire bien leur travail.
Le ministre a tenu à féliciter et remercier les enseignants, les parents d’élèves, les associations et ONG et les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement dans l’organisation effective de cet examen.
Garcia Bayaka, l’un des candidats au centre Savorgnan De Brazza, s’est dit stressée mais prêtre à affronter l’examen.
Notons que les réformes faites par le ministère en charge de l’éducation concernant les examens d’État cette année, notamment la mise en place de la commission anti-fraude en milieu scolaire et les cadenas intelligents pour la sécurisation des sujets, soulignent sans doute l’avancée de la technologie nationale, afin d’interpeller la conscience des candidats de ne plus compter à la facilité pour les années à venir.
Par ailleurs, aucun incident n’a pour le moment été signalé au démarrage des épreuves. Elles prendront fin le 3O juillet prochain.
Sledge Mayoussa
