ACCEPTATION DU PLAN D’AMENAGEMENT DE LA VILLE DE BRAZZAVILLE

ACCEPTATION DU PLAN D’AMENAGEMENT DE LA VILLE DE BRAZZAVILLE

Permettre à l’État de réguler les futurs quartiers, rendre applicable un document d’urbanisme réglementaire, opposable aux administrations et tiers, définir une implantation précise des infrastructures ou équipements, rendre conformes les plans de lotissement, notamment via le respect des normes d’aménagement et des principes de grande maille,


a été l’objectif de l’atelier du rapport de diagnostic du Plan local d’urbanisme (Plu) de Brazzaville validé avec amendements le 20 janvier, par les acteurs du domaine de la construction.Afin de mettre en évidence les principaux enjeux de la ville de Brazzaville, en matière de développement urbain.

Les acteurs du secteur de l’assainissement


Le rapport diagnostic du plan local d’urbanisme (Plu) de Brazzaville est un état des lieux qui recense les problèmes, les forces, les faiblesses, les attentes, les enjeux économiques, fonciers, environnementaux ou encore sociaux.

En effet, un déséquilibre a été constaté dans les deux villes, Brazzaville et Pointe-Noire, où les conséquences ne cessent de ranger le bien-être de ces habitants. Parmi les causes dues à cette situation, l’on note l’absence de planification sur le long terme des établissements couplée au changement climatique et aux risques de catastrophes naturelles. A cette occasion, le géographe urbaniste de Urbaplan, Benoît Chaligné, a lancé un appel aux acteurs urbain, de s’impliquer afin qu’ils fournissent les données pour un bon diagnostic urbain approfondi qui permettra par quartiers de proposer des scénarios de développement spatial de Brazzaville. Parce que, selon lui, le document est un outil d’aide à la décision, qui faciliterait aux autorités nationales et internationales d’implanter des futures constructions.


«Les problèmes de Brazzaville sont complexes et multiples. En termes de question global de développement, la ville qui s’étend au-delà des limites de la commune, a des lotissements qui ne sont pas réalisés selon les normes. Ces réalisations, pourront dans le futur créer des problèmes pour construire entre autres les routes, les écoles, les centres de santé et de police ainsi que les marchés», a éclaircit le géographe urbaniste, qui estime que cette situation est due aux manques de ressources de l’État et de la municipalité pour assurer les travaux de construction d’infrastructures et d’équipement aux bénéfices de la population ainsi que pour l’entretien. Saisissant de ce moment, le Coordonnateur du projet Durquap, Batounguidio, a indiqué dans son message d’ouverture que cette étape de validation par toutes les composantes des différentes agglomérations était déterminante pour la formulation d’un plan local d’urbanisme viable, opposable à tous et devra baliser toutes les opérations d’aménagement dans un horizon temporel de 20 ans.


Ce travail se fera dans les normes selon la loi N°21-2018 du 13 juin 2018 fixant les règles d’occupation… et aussi sur les principes d’aménagement des voiries. Le scénario «étalement urbain», qui est autour de 1.000 Milliards de frs CFA pour équiper correctement le territoire et le coût de l’aménagement des Vrd ; scénario «Compact» dont le coût d’aménagement des voirie, ruelles et dallettes (Vrd) s’élève à 425 Milliards de frs CFA avec des zones nouvelles d’extensions avec 128 km de réseaux primaires et secondaires et de 1, 636 km de tertiaires et le scénario « Intermédiaire», dont le coût d’aménagement s’élève à 680 Milliards avec 5860 ha des zones nouvelles d’extension. Cet outil technique de décision a été présenté et a permis aux échanges fructueux avec les participants pour le plan marshal d’urbanisation de notre pays.


Ouvrant les travaux de cet atelier, le coordonnateur du projet Durquap, M. Batounguidio, a laissé entendre que cette étape de validation, par toutes les composantes des différentes agglomérations est déterminante pour la formulation d’un plan local d’urbanisme viable, opposable à tous et devra baliser toutes les opérations d’aménagement dans un horizon temporel de 20 ans.

Initié dans le cadre du projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap), financé par la banque mondiale et le gouvernement congolais.

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