Le président de la Cour Constitutionnelle du Congo, Auguste Iloki, a officiellement annoncé ce 17 février la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 21 mars prochain.
Sur les 8 dossiers de candidature, sept (7) ont été retenus. Il s’agit de Guy-Brice Parfait Kolélas, arrivé deuxième à la présidentielle de 2016. Du député Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, de l’ancien officier de l’armée Albert Oniangué, du président sortant Denis Sassou Nguesso, 77 ans, qui cumule 36 ans à la tête du Congo. De l’inspecteur des douanes Anguios Nganguia Engambé, de Dave Uphrem Mafoula, 38 ans, sans profil en politique et de l’ancien ministre des Finances (1997-2002), Mathias Dzon.
En dehors de ces personnalités, un dossier a été déclaré irrecevable par la Cour. Il s’agit, celui de la candidature de l’opposant Michel Mboussi Ngouari. Il lui est reproché de ne pas avoir présenté son certificat médical délivré par les médecins assermentés et une déclaration de moralité fiscale. « Une incohérence entre la signature apposée au bas de sa déclaration de candidature et le spécimen de celle produite au dossier », a signalé le Président de la Cour.
A titre de rappel, la Conférence des évêques du Congo, avait rendu public un message le 2 février dernier : ‘‘J’écoute que dira Dieu : ce que dit le Seigneur, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles, pourvu qu’ils ne reviennent pas à leur folie’’ (Psaumes 84/85, 9).
Où, ils avaient invité tous les acteurs politiques à œuvrer sans relâche, pour que, les prochaines élections soient une réussite et apportent au pays la stabilité et la paix. Il va sans dire, qu’ils avaient aussi demandé, par exemple, aux partis politiques de s’abstenir des actions comme le « tripatouillage dans les urnes et dans le dépouillement ». De même, aux organes électoraux ‘, d’œuvrer pour « l’impartialité et la transparence. Des propositions qui se résument en ces termes : « Notre peuple est fatigué de ces élections qui fragilisent la cohésion sociale et entachent l’image de notre pays à l’étranger ».