Le Réseau des populations autochtones et communautés locales pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repaleac), appelle à un vaste soutien au programme de reboisement des espèces sauvages indigènes.
En tant que pilier de l’équilibre écologique, les forêts constituent, « La base de survie des communautés autochtones », précise son président au lancement mardi 02 juillet 2024 à Brazzaville, des travaux de la conférence internationale d’afforestation et de reboisement (Ciar).
Ce programme s’oppose à la déforestation en plantant les arbres : « Planté l’arbre limite la déforestation. Le secteur de base du Repaleac dans le cadre de la mise en œuvre du cadre stratégique, a entamé un vaste programme de reboisement des espèces sauvages indigènes, pour maintenir les moyens traditionnels des peuples autochtones », explique Joseph Itoumboua qui insiste sur le respect des consentements libres, préalable informé pour ce programme.
Parallèlement, il lance aussi un appel pour que les autochtones soient ceux qui choisissent les espèces à planter, pour susciter en eux le sens d’engagement vis-à-vis de ce programme.
Joseph Itoumboua n’est pas le seul à saisir cette occasion pour défendre librement les questions d’ordres environnementaux.
Le représentant pays de la société Agro-map, Russel Tsoumou sensibilise durant ces quatre jours de conférence, sur la mobilisation des financements des crédits carbone, un des outils de financement des projets d’agro afforestation.
Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autorisation de La Brève Online.
Par Guerline Ngala
Voir les statistiques et les publicités