Le plan cadre du système des Nations-Unies d’aide au développement (Undaf) 2020-2024 et dont, les effets ont permis d’enregistrer des avancées dans différents domaines en 2022 au Congo notamment dans la santé a été révisé le 3 avril à Brazzaville par le comité de pilotage.
Le coordonnateur résident des agences onusiennes au Congo, Chris Mburu a révélé qu’avec un budget de 25 milliards de Fcfa en 2022, l’Undaf a touché les domaines de l’éducation, des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat, de la santé et celui de l’environnement.
Dans l’environnement, ces agences se sont concentrées sur la conservation de la biodiversité et de la gestion durable.
S’agissant de la santé, elles ont mis l’accent sur la santé des femmes et des enfants. En cette période, les services de planification familiale ont été offerts dans 75% des formations sanitaires et la couverture en suivi prénatal a été estimée à 80%.
Revenant sur les motifs de cette révision, le ministre en charge de l’éducation, Jean Luc Mouthou au nom de sa collègue du plan, a rappelé que le gouvernement et le système des Nations-Unies (Snu) avaient paraphé l’Undaf pour la période 2022-2023. Son suivi a démontré en 2022, le succès de ce plan avec la nécessité de l’adapter aux nouvelles priorités nationales exprimées dans le plan national de développement (Pnd) 2022-2026, qui ambitionnent de bâtir une économie forte, diversifiée et résiliente.
Mais pour y parvenir, selon le ministre, les efforts du Snu doivent être renouvelés. Rappelant que ‘‘l’Undaf’’ est un outil de développement flexible’’.
A l’issu de cette réunion, quelques recommandations ont été formulées, entre autres, l’élargissement du plan cadre des Nations-Unies d’aide aux développements en 2026 en vue de permettre à leurs agences de contribuer au développement du Congo, jusqu’à l’accomplissement de toutes les attentes du Pnd 2022-2026.