« Osiane 22 apporte un plus par rapport aux éditions antérieures », fait remarquer un habitué de ce salon référencé du numérique en Afrique. Il offre, poursuit-il , aux start up, porteurs de projets, et aux investisseurs un cadre de rencontre et d’espace de réseautage.
Une avancée. C’est donc avec cette valeur ajoutée en terme de participation et d’innovation, que le ministre d’Etat, ministre du commerce et des approvisionnements, Claude- Alphonse Nsilou, a lancé, le 26 avril 2022, à Brazzaville, les travaux de la 6ème édition du salon Osiane, sous le thème : » Engageons-nous pour les transformations durables », Osiane 2022, a connu lors de cette cérémonie d’ouverture, la participation, en mode visioconférence, de l’ancien premier ministre malien, Cheik Modibo Diarra, et autres invités de marque, mordus des tic venus d’horizons divers.
Il convient de noter que le numérique constitue pour les entreprises un formidable atout de solution aux impératifs environnementaux et aux enjeux économiques de la transition écologique.
Alors que les pouvoirs publics appellent de plus en plus les populations à modifier leurs comportements pour promouvoir ‘‘ le développement durable’’, l’innovation pour s’arrimer à cette nouvelle donne écologique fait défaut. Heureusement, des solutions numériques existent maintenant avec l’approche des panneaux solaires écologiques.
L’Ong Pratic et l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce) entendent combler ce vide en développant des dispositifs numériques susceptibles d’aider les jeunes et autres acteurs qu’ils appellent ‘‘Village start-up Osiane’’. Un salon qui, depuis 6 ans, impulse une dynamique nouvelle dans la zone d’Afrique centrale en favorisant les interactions entre les différents acteurs aptes à mener la réflexion sur les défis, les opportunités et les bonnes pratiques engendrées par la révolution numérique et la transformation digitale.
En effet, cette 6e édition, s’articule autour de six axes importants à savoir : le pitch de leaders d’écosystèmes de différents pays d’Afrique, partage d’expériences sur leurs écosystèmes numérique et d’innovation respectifs, rencontres privées d’affaires et de networking pour échanger avec de potentiels partenaires, clients, investisseurs, et formations ou ateliers d’innovation permettant d’acquérir ou développer ses compétences sur les technologies de demain.
Au cours de la cérémonie d’ouverture officielle, le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a réitéré l’engagement du gouvernement à renforcer le cadre juridique, à moderniser les structures étatiques et à améliorer la formation qualifiante, à travers le centre africain de recherche intelligence artificielle (Caria).
« Ce centre est un véritable catalyseur de croissance dans l’atteinte des objectifs pour le développement durable… afin d’inciter les jeunes et entrepreneurs à s’y insérer », a-t-il renchéri.
Les entreprises perçoivent le numérique à la fois comme un moyen de garantir ou sauvegarder leur activité.
« Nous voulons que le business soit accélére vers la digitalisation », le souhait d’un participant.
Pendant quatre jours, les participants auront droit à plusieurs thématiques, notamment l’Afrique innovatrice dans la résilience pour une transformation durable de l’écosystème et quelle réglementation pour la production et valorisation des données en Afrique centrale…
Le représentant du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud), Maleye Diop a renouvelé la disponibilité de son institution à plaider pour un accès inclusif et durable aux technologies numériques et aux innovations aussi bien pour les hommes que les femmes, et aussi pour le développement de l’entreprenariat technologique féminin au Congo.
Image en avant : visite de l’un des stands