Objectif zéro paludisme, tuberculose, un horizon encore lointain

Objectif zéro paludisme, tuberculose, un horizon encore lointain

Le ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki a fait savoir, le 17 janvier à Brazzaville, qu’au Congo, l’objectif zéro vih/sida, paludisme et tuberculose est encore un horizon lointain,  malgré des avancées majeures.

Cette déclaration a été faite lors du lancement du dialogue  pays  à travers lequel les conclusions permettront de voir comment mettre fin à ces trois maladies dont le continent africain reste encore la première victime.

En effet, des actions prioritaires de lutte contre le vih/sida, la tuberculose et le paludisme devant être soumises au Fonds mondial de lutte contre ces maladies pour solliciter des financements.

Ce dialogue pays va s’appuyer sur une concertation  solide, multisectorielle, inclusive et participative au cours de laquelle les partenaires décident au mieux de solutions pour maximiser l’impact obtenu et examinent de quelle manière toutes les ressources qui seront sollicitées peuvent servir les objectifs du pays. Au finish le dossier conçu sera transmis au Fonds mondial de lutte contre ces pathologies.

« Les échanges entre les différentes parties dégagent de façon consensuelle des priorités nationales sur la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, faisant l’objet de la requête de financement à soumettre au Fonds mondial », a indiqué le ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki, dans son message de lancement du dialogue.

Pour lui, l’utilisation rationnelle de ces financements appelle à l’organisation des dialogues-pays, cadres à travers lesquels toutes les parties prenantes définissent les programmes.

S’agissant de la riposte, le ministre Mokoki a fait savoir qu’en dépit  des avancées majeures pour la lutte contre ces maladies, un long chemin est encore à parcourir. Car, « Le paludisme reste jusqu’à ce jour la première cause de morbidité et de mortalité des enfants en dehors de la période néonatale », a-t-il précisé.

Il par ailleurs ajouté que le sida demeure parmi les premières causes de décès chez les adultes.  Il a enfin réitéré l’engagement du chef de l’Etat, pour avoir rendu effective la gratuité des traitements du vih/sida et de la tuberculose, ainsi que la prise en charge des enfants âgés de moins de 15ans et des femmes enceintes contre le paludisme.

Ndlr : « L’Etat ne peut pas attendre tout des bailleurs de fonds, si lui-même ne respecte pas ses propres engagements à investir davantage dans la santé. Qu’il fasse mieux avec ce qu’il a et il sauvera encore beaucoup de vies ». 

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