L’espace civique au cœur du dialogue de ‘‘ haut niveau’’ à Brazzaville

L’espace civique au cœur du dialogue de ‘‘ haut niveau’’ à Brazzaville

Dans le souci de fournir un espace permettant aux parties prenantes d’évaluer régulièrement aux développements de l’espace civique, des droits de l’homme et soutenir la promotion de la femme en Afrique francophone, un dialogue de haut niveau se tient du 19 au 20 janvier 2023 à Brazzaville.

La Concertation des collectifs des associations féminines de la région des grands-lacs (Cocafem), a organisé un dialogue de haut niveau entre la société civile, les Nations-Unies, les acteurs de défenses des droits de l’homme ainsi que les associations de défenses des peuples autochtones. Ce moment chaleureux organisé par Cocafem est rendu possible grâce au soutien technique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) et aussi à l’accompagnement du partenariat local.

La 1ère vice présidente de Cocafem, Emmanuella Nzoyihaya, à sa prise de parole, a d’abord félicité les différents partenaires qui ont œuvré aux côtés de cette dernière pour faire de cette séance d’échange une réalité. Elle n’a pas oublié à cet effet, de rassurer les participants l’importance de bâtir les relations pour parvenir aux changements. Pour finir, elle a appelé à une synergie d’actions entre différents acteurs intervenants dans le respect des droits humains.

La commissaire en charge du département promotion genre, développement humain et social à la Ceeac, Yvette Ngandu, quant à elle a situé sans langue de bois le contexte de la situation des droits de la femme tout en rappelant que la Cocafem est fermement résolu à promouvoir les droits de la femme et la liberté des médias sous toutes ses formes.

« La participation des femmes à la vie publique est un droit fondamental et une condition pour un développement durable. Fort de cette conviction, dans un esprit de synergie d’actions, la Ceeac est engagée dans une dynamique inclusive de rassembler les acteurs qui s’investissent d’une manière ou d’une autre pour une plus grande participation des femmes dans la gestion la cité », a-t-elle indiquée.

Pour elle, le thème de ce dialogue met l’accent sur l’espace civique en lien avec les droits des femmes. « Cet espace civique est soumis à des défis, en particulier ceux relatifs aux lois de portée restrictive sur les libertés d’expression, les médias et les nouvelles technologies », a poursuivie la commissaire.

Elle n’a pas fini son discours sans remercier le gouvernement congolais à travers le ministère en charge de la promotion de la femme ainsi que la Ceeac pour la tenue de cette grande réunion.

Dès l’entame des programmes du dialogue, le panel sur l’évaluation de l’espace civique en Afrique francophone, occidentale et centrale a été lancé par Gérard. Il a rappelé qu’un test clé de toute démocratie devrait être l’existence d’un espace permettant aux militants de la société civile et aux défenseurs des droits de l’homme leur travail légitime.

Il faut noter que les participants, ont échangé sur la situation des droits de l’homme, de la femme, de la liberté de presse et de la place du numérique dans le combat des défenseurs des droits humains.

Le dialogue sur l’espace civique s’est déroulé en présence des directrices de cabinet des ministères en charge de la promotion de la femme et du genre des deux Congo.

La Concertation des Collectifs des Associations féminines de la région des Grands Lacs (Cocafem) a été créée en 2001 par les organisations féminines de trois pays à savoir : le Burundi, la République Démocratique du Congo et le Rwanda, ayant pris conscience de la nécessité de mettre en place un réseau régionale en vue d’une meilleure coordination et d’une synergie de leurs interventions dans le but d’améliorer les conditions socio-économiques de la femme, de l’enfant et de la population en général.

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