Le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a coupé le 24 février 2022 à Brazzaville, le ruban symbolique de l’inauguration du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (CARIA).
Le centre de recherche en intelligence artificielle, situé au sein de l’université Denis Sassou N’Guesso à Kintele, couvrira tous les domaines notamment celui de l’éducation et autres centres de recherche afin de collaborer pour développer des solutions intelligentes face aux défis du système éducatif.
Le centre a pour objectif de former, d’attirer et de retenir les meilleurs talents au monde et en Afrique dans le cadre d’un super regroupement économique ancré au Congo qui a généré des découvertes, des possibilités, des emplois et une croissance dans l’avenir.
En effet, toutes les allocutions qui ont été prononcées, ont été orientées dans une même direction : Le CARIA, au service de l’Afrique et du monde.
« Le Centre africain de recherche en intelligence artificielle (CARIA) se concentre sur une approche centrée sur l’homme afin de maximiser les avantages et de contrer les défis du développement et de l’utilisation de cette technologie pour le développement socio-économique du continent », a indiqué Vera Songwe, secrétaire générale adjointe de l’ONU, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique. Vera a aussi appelé les autorités à améliorer l’accès à l’internet pour les jeunes, en termes de coût et de qualité de connexion.
Six projets de recherche sont prévus pour l’année 2022-2023, à savoir : la vision par ordinateur, la machine learning, le réseau de neurones, la réalité virtuelle et augmentée, le traitement du langage naturel, la robotique et l’automatisation industrielle ainsi que l’informatique génétique.
Donnant les modalités d’accès au CARIA, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, souligne, que les conditions d’accès « seront définies par voie réglementaire après cette phase de lancement.
L’objectif principal de cet établissement est d’entreprendre des recherches de pointe sur l’intelligence artificielle en se concentrant sur une approche centrée sur l’homme afin de maximiser les avantages et de contrer les défis du développement », a – t – il dit.
Pour le premier ministre, le CARIA apparaît comme un nouveau facteur de production, capable de générer des nouvelles sources de croissance, de changer notre façon de travailler et de renforcer le rôle dans les administrations. » Aujourd’hui, elles jouent un rôle dans la vie des milliards de personnes. Elles transforment nos sociétés et remettent en cause ce que signifie être humain. (…) Ces technologies peuvent présenter également des risques et des défis liés à une utilisation malveillante ou à l’aggravation des inégalités et des clivages. Nous avons donc besoin d’une intelligence Artificielle centrée sur l’humain qui servirait d’intérêts supérieurs des citoyens et non pas l’inverse », a déclaré Anatole Collinet Makosso, dans son message inaugural.
Le CARIA dont les activités ont été lancées est équipé de deux salles à usage de laboratoire, de recherche… « avec des équipements informatiques de dernière version ».
« C’est une fierté pour l’Afrique et une grâce pour nous d’étudier dans ces conditions, ne plus réussir devient notre faute », satisfaction d’une étudiante Linéa Ondzouana.


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