C’est au cours de cette matinée du 11 janvier 2020 que, le bureau national de l’Association dénommée la Planche du Salut des Elèves et Etudiants du Congo (Pseec), a fait une descente à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, avec quatre (4) objectifs à la clef :
– sensibiliser les jeunes sur les anti valeurs et de leur dire d’arrêter avec les comportements qui n’honorent ni l’enseignement supérieur, ni leur dignité ; présenter la coordination universitaire de la dite association ; mis en place d’un bureau exécutif au sein de cet établissement et les impliquer sur la décision du gouvernement qui consiste à assainir l’environnement chaque premier samedi du mois.
S’il y a quelque chose dont on déplore dans les institutions d’enseignement supérieur et universitaire aujourd’hui, c’est bien l’émergence des anti valeurs.
Fléau qui participe à la baisse du niveau d’éducation des étudiants et favorise également la paresse et l’indiscipline.
L’Université Marien N’gouabi l’avait bien compris et ne cesse d’organiser à l’intention des apprenants des différentes rencontres pour les sensibiliser dans la lutte contre les anti valeurs…
Qu’avez vous constaté malgré les multiples sensibilisations?
» nous continuons d’enregistrer les cas des jeunes communément appelés petits « séléngués », ou: les étudiants qui servent de médiation entre les jeunes filles étudiantes et des enseignants. Et celles qui font des dons aux enseignants et d’autres qui passent par les chemins détournés comme la voie sexuelle pour obtenir une note « sexuellement transmissible ». Nous leur demandons d’arrêter. Nous interpelons aussi les enseignants de se contenter de leur boulot et de briller par leur savoir faire », a martelé Carmel Koumba, président national de la Pseec.
Parler, c’est bien. Mais faire, c’est mieux. Déjà, il faut se mettre en tête qu’un seul doigt ne peut pas nettoyer tout le visage. D’où la nécessité des autres doigts pour arriver à un résultat satisfaisant. Donc, « je demande à mes collegues de cesser et je demande aussi aux filles d’éviter les provocations. Si elle s’avance d’elles mêmes, que ferions – nous d’après vous? A dit l’un des enseignants que nous avons approché. « Le constat fait est que le combat mené contre les anti valeurs susmentionnées souffre des dispositions pratiques prises à ce sujet, étant donné que les méthodes et les stratégies de communication initiées pour contrer médiatiquement les anti valeurs précitées ont créé un climat de suspicion dans nos établissements », a – t – il conclu.
Ne dit – on pas que rien ne peut justifier le viol? La fille n’est elle pas libre de mettre sa tenue dans laquelle, elle se sent belle?
« J’aime m’habiller sexy non pour « biper » mais pour être classe », souligne une étudiante.
Après la présentation de la coordination, l’exécution de l’hymne nationale, a cloturé cet entretien qui, a coincidé avec la 2e journée nationale du civisme.
Rappelons que la Planche existe depuis 2003 mais, c’est en 2016 qu’elle a fait son apparition effective.
