Les experts des projets d’appui à l’amélioration du système éducatif (Praased) et celui du développement des compétences pour l’employabilité (Pdce), financés par la banque mondiale, échangent du 1er au 6 juillet 2022 à Pointe-Noire, sur des innovations et bonnes pratiques en vue d’élaborer les documents requis pour la mise en œuvre des projets financés par l’institution.
La session de partages et d’échanges sur l’élaboration des différents documents requis pour la mise en œuvre des projets financés par la banque mondiale, se tient sous la supervision et l’appui technique de l’équipe éducation de la banque mondiale.
L’objectif de la mission est de partager les expériences en matière de gestion de projet entre les deux projets et surtout d’aider le nouveau personnel du Praased à se familiariser avec la préparation des documents requis pour la mise en œuvre des projets selon les différentes procédures de la Banque mondiale.
Pour Mermans Babounga, spécialiste en communication au Pdce, que cette mission permettra aussi de compléter la mission de supervision qui a eu lieu du 13 au 20 juin 2022, avec les visites de terrain (visites des centres de formation et ateliers d’apprentissage), d’organiser les réunions avec les prestataires de formation, les PSTP, les MOD et les parents des jeunes à Pointe-Noire et à Brazzaville.
En rappel, l’objectif de développement du Praased est d’améliorer le rendement scolaire au primaire et au collège, et de renforcer l’efficacité de certains systèmes de gestion, tandis que celui du Pdce est de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables vivants en zones urbaines, afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail et leurs revenus.
La Banque mondiale a mobilisé 55 millions de dollars pour les deux projets entre 2014 et 2021 (30 millions de dollars pour le PRAASED et 25 millions pour le PDCE). Ces deux projets du secteur de l’éducation contribuent au renforcement du capital humain, à l’amélioration de l’enseignement de base ainsi qu’à l’insertion socio-professionnelle des jeunes en République du Congo. De manière opérationnelle, les deux projets permettent aux deux ministères de l’enseignement (MEPPSA et METP) de délivrer des services en lien avec les besoins actuels du secteur éducation.
La présence de la banque mondiale dans les pays, est de renforcer les compétences sectorielles et par des programmes d’étude et de recherche qui apportent des éclairages utiles aux pays pour résoudre des problèmes de développement urgents.
L’Agenda 2030 appelle de la part des acteurs du développement une révision profonde de leur mode de fonctionnement, de sorte que les résultats obtenus relèvent d’une approche holistique.
Cependant, cette retraite conjointe est une initiative nouvelle qui constitue le socle d’une intervention globale des défis et contraintes auxquels est confronté le secteur de l’éducation en République du Congo.