L’émergence du Congo : ‘‘l’homme propose, Dieu dispose’’, dixit Moungalla

L’émergence du Congo : ‘‘l’homme propose, Dieu dispose’’, dixit Moungalla

«L’homme propose, Dieu dispose», tels sont entre autres propos tenus par le porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, pour répondre à la question d’une journaliste sur le report en 2030, de l’émergence du Congo prévue en 2025, un rêve que nourri les congolais depuis 2009.

Dans une interview accordée au magazine « Brune » en juillet 2023, le premier ministre, Anatole Collinet Makosso avait évoqué trois raisons pour lesquelles le gouvernement n’a pas été en mesure d’atteindre comme prévu en 2025, son objectif de faire du Congo un pays émergent.

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D’après lui, il s’agit notamment de la crise économique et financière due à l’effondrement en 2014 des produits pétroliers qui est la principale source de revenue du pays ; la crise sanitaire de  Covid-19 et la crise militaire et diplomatique russo-ukrainienne.

Vue partielle des journalistes

Malgré ces contraintes, le chef du gouvernement avait tout de même affirmé que le pari sera tenu mais avec un différé : « l’émergence sera constatable en 2030 ou 2031. Dans le Plan national de développement 2022-2026, les axes prioritaires du gouvernement se concentraient sur le développement du tourisme, de l’agriculture et des partenariats publics-privés ».

Que pensent les congolais à cet effet ?

« J’ai toujours su que ce n’était qu’une promesse parmi tant d’autres que le président ne tiendra pas. Mais je m’attendais quand même à une confirmation de sa part dans son discours de nouvel an, ne serait-ce que par respect pour nous son peuple », déplore un citoyen.

Thierry Lézin Moungalla explicite

Pour éclairer l’opinion publique, le ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, est revenu là-dessus avec un peu plus de détails, le 09 janvier 2025 à Brazzaville, lors de la toute première quinzaine gouvernementale de l’année.

D’après lui, plusieurs facteurs, notamment l’absence de la diversification suffisante de l’économie ont contrarié l’agenda qui avait été impulsé par le président de la République, et qui a emmené le premier ministre, chef du gouvernement a considéré qu’on pouvait différer l’atteinte de cet objectif de 4 à 5 ans, c’est-à-dire, ouvrir grosso modo, le mandat présidentiel  qui démarrera à partir de l’année 2026»

Appel à l’espoir

Pour savoir si cet objectif sera atteint dans les temps, sachant que Denis Sassou N’guesso peut ou ne plus être à la tête du pays après l’élection présidentielle de 2026, le ministre Moungalla fait appel à l’espoir.

« Les gouvernants ne sont ni infaillibles, ni maîtres du temps, ni des circonstances. Il y a eu beaucoup de difficultés. Eh bien nous avons bon espoir, parce qu’on ne peut pas entamer un combat si on pense dès le départ qu’on va échouer (…) nous espérons et nous avons bon espoir qu’il puisse être respecté et que nous n’ayons pas entre temps, un nouveau choc exogène majeur, c’est à dire, une circonstance qui viendrait de manière inattendue à nouveau nous bousculer ou bouleverser l’agenda».

Femmes et hommes des médias

Ndlr : Nous osons croire, que le gouvernement honorera ses engagements, notamment en mettant en place tous les mécanismes possibles, que de pousser la population à consulter le dictionnaire sur le mot émergent.

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Annicette Ngakosso

Crédit photo La Brève Online

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