Par Annicette Ngakosso
Il y était le 28 février au Palais des congrès de Brazzaville en assemblée générale pour trouver la solution pour l’insertion et la réinsertion des jeunes dans la société en cette année décrétée : année de la jeunesse.
En effet, les jeunes congolais sont confrontés à plusieurs maux tels que le chômage ; la difficulté d’insertion socioprofessionnelle ; le manque de formation qualifiante ; la discrimination et le repli identitaire en milieu juvénile et dans certaines administrations et la manipulation des jeunes pour des politiques et électoralistes.

«Nous sommes en lieu sûr pour panser la République, pour travailler sereinement. Et, vos contributions sont fermement attendues en vue de votre implication au développement multiforme et durable de notre pays », a rassuré le secrétaire exécutif du Conseil consultatif de la jeunesse, Prince Michrist Kaba Mboko.
De leur côté, les jeunes se sont dit impatient d’émettre des recommandations pour remédier au chômage : « Nous voulons proposer de nouvelles idées innovantes pour donner des pistes de solution à la problématique de chômage qui mine tant la jeunesse congolaise », a dit en toute franchise la jeune présidente de l’association Elaca, Elite Akono.
Aussi, ont-ils hâte de faire entendre leur droit pour leur épanouissement, « Nous jeunes voulons que l’éducation soit accessible à tous et que les centres de formation professionnelle soient créés sur toute l’étendue du territoire national pour une formation qualifiante », a indiqué le jeune membre de l’assemblée du Ccj, Goerdy Ibara.


Le lancement des travaux de cette première session inaugurale a été fait par le ministre de la jeunesse et des sports, de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi, Hugues Ngouelondele en présence du député junior du quatrième arrondissement de Brazzaville, Emmanuel Reich Ngouembe et de 300 membres du Ccj venus de l’étranger pour certains.
Il sied cependant de souligner, que la date de l’ouverture de cette première session coïncide avec celle de la journée nationale de la jeunesse congolaise.
Ndlr : Pour votre gouverne, le Conseil consultatif de la jeunesse et les autorités du pays ont été en assemblée générale avec d’autres jeunes pour qu’une solution soit trouvée au plus tôt.
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