La Rumba congolaise fête le 1er anniversaire de son inscription à l’Unesco

La Rumba congolaise fête le 1er anniversaire de son inscription à l’Unesco

Une conférence débat a été organisée le 14 décembre à Brazzaville, à l’occasion du 1er anniversaire de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Le chargé de programme culture au bureau de l’Unesco au Congo, Richard Bouka, a pris la parole à cette cérémonie organisée par le ministère de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs. Il a parlé de l’art de la rumba, de sa place dans le monde de musique et dans la vie des congolais.

Il a insisté sur l’énorme travail indéniable des deux Congo basé sur les comités scientifiques et l’appui de ses deux bureaux Unesco pour l’aboutissement de cette démarche avant de féliciter la contribution des gouvernements des deux pays.

Le professeur André Lokali, de la Rdc et membre des comités scientifiques a souhaité,  que le monde entier danse africain, précisément la rumba congolaise.

Lançant officiellement le débat, la ministre en charge de l’industrie culturelle et des loisirs, Lydie Pongault,  a mis en valeur le rôle exceptionnel de la rumba congolaise. Selon elle, qu’elle contribue considérablement au développement des relations bilatérales entre les deux Congo et l’Unesco.

« La Rumba congolaise s’est exportée dans d’autres régions en Afrique, en Europe et ailleurs… car, son influence se retrouve dans l’afro beat, le kizomba, le zook, le rap et le coupé décalé », a-t-elle reconnu.

Pour elle, cette inscription doit être considérée comme une victoire de la diplomatie culturelle, un vecteur de cohésion sociale et de coexistence pacifique entre les peuples. « Cette conférence a permis aux participants de revisiter le potentiel culturel et notre patrimoine dans toute sa diversité, afin de mettre en œuvre les mesures de sauvegarde de l’élément rumba congolaise », a indiqué la ministre.

Quant au  professeur Grégoire Léfouoba, dans sa leçon inaugurale, a appelé les acteurs à soutenir ces deux comités pour  la sauvegarde de ce patrimoine culturel immatériel, à contribuer en conjuguant les efforts, à la noble mission comme protection du patrimoine culturel immatériel mondial.

Il considère la rumba comme un moment de relaxation. « On ne danse pas en se querellant, car la rumba est un compagnon de joie », a-t-il fait savoir. ‘‘ Na bina na essengo, pona sepela’’, a-t-il dit en Lingala, l’une des langues nationale du Congo, qui signifie : Je danse  avec joie, pour  me réjouir. D’après le professeur Léfouoba, vivre et mourir sans danser la rumba est une faute grave.

Signalons qu’après ce débat, les participants ont été invités à une soirée de danse.

A titre de rappel, le 14 décembre 2021, l’Unesco inscrivait la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. La rumba fête son 1er anniversaire qui célèbre l’authentique art de vivre et l’identité du Congo.

Image en avant prise sur Google

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