La République du Congo obtient 540 millions $ de plusieurs banques pour relancer l’économie

La République du Congo obtient 540 millions $ de plusieurs banques pour relancer l’économie

République du Congo va bénéficier d’un financement de 540 millions $ de plusieurs banques pour relancer son économie. Accordés par le groupe BGFIBank et Ecobank entre autres, les fonds serviront à régler la dette intérieure et venir en aide aux entreprises.  

Plusieurs banques ont décidé d’accorder un financement de 540 millions $ à la République du Congo pour aider à la relance de l’économie. C’est ce qu’a annoncé le week-end dernier Henri-Claude Oyima (photo), président-directeur général du groupe BGFIBank, l’une des banques participant à l’opération.

Si les détails du financement n’ont pas encore été révélés, le responsable a indiqué qu’il servira essentiellement à stimuler l’activité économique dans le pays. Une partie du financement permettra d’apurer une partie de la dette intérieure du pays, dans un contexte difficile pour les finances publiques congolaises.

Grandement dépendante de ses exportations de pétrole, le Congo a été fortement touché par la forte baisse des cours de l’or noir en 2014 qui lui a laissé une dette représentant plus de 85% de son produit intérieur brut (PIB).

Fin janvier 2020, un rapport de l’ONG Global Witness a indiqué qu’une dette d’environ 3,3 milliards $, et qui aurait été contractée par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) a été cachée au public, une situation qui risque d’alourdir la dette du pays.

En 2018, les autorités congolaises avaient réussi à négocier un nouvel arrangement financier avec le FMI pour réduire la dette et diversifier l’économie pétro-dépendante.

« Dans l’accord avec le FMI, il a été convenu que nous fassions des efforts pour payer la dette intérieure », a indiqué Clément Mouamba, 1er ministre du pays. D’après Henri-Claude Oyima, « il ne s’agit pas d’un financement qui est accordé directement à l’Etat, mais destiné à soutenir les entreprises et à permettre à l’économie de se relancer ».

SOURCE : AGENCE ECOFIN

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