La mère dans la création artistique et littéraire

La mère dans la création artistique et littéraire

La direction générale des arts et des lettres et ses partenaires rendent hommage à celle qui leur a donné la vie : ‘‘la mère’’.

Lire aussi : https://labreveonline.com/les-participants-louent-les-connaissances-acquises-sur-la-diversite-culturelle-du-congo/

Pendant deux jours, la direction générale des arts et des lettres, en partenariat avec les groupes de recherches en communication et arts (Greca), de recherches interdisciplinaire en littérature  africaine, de l’Union des écrivains et artistes congolais, et les étudiants, sont au centre culturel Soni Labou Tansi à Brazzaville pour parler de la mère ainsi que les relations entretenues entre la mère et l’enfant.

Des journées placées sous le signe : « la figure de la mère dans les arts et les lettres du Congo », un thème qui occupe une place importante sous la plume des écrivains et des chercheurs. Ce, car, la littérature est l’espace idéal où l’on doit célébrer la personne à qui l’on doit la vie.

L’un des panels intitulé : « la mère comme source d’inspiration en arts et en lettres congolais »

Dans son mot de bienvenu, le directeur général des arts et des lettres, Alphonse N’Kala a souligné « qu’ici nous proposons des moments d’analyses et de rapprochement de quelques textes et autres chants, films et œuvres de peinture et de sculpture ».

L’ambition de ces journées

L’ambition de ces journées est d’interroger les discours liés à la maternité, les traductions des choix de société dans les représentations culturelles de la mère comme icônes ou boucs-émissaires de la critique dans la société.

« C’est une question de revisiter la manière dont les artistes congolais exploitent ce thème de la mère à l’enfant ; les aspects liés à la maternité mais également au rôle de la femme qui féconde (…). Il est grand temps que les œuvres littéraires, artistiques et autres du Congo signent un décret au questionnement sur la construction du vivre en société », a dit le professeur Bienvenu Boudimbou, co-organisateur et responsable du Greca.

Il  rajoute en explicitant qu’il ne s’agit pas « d’attirer l’attention des gens mais de les appeler à utiliser leur curiosité et à chercher à comprendre ce qui se cache toujours derrière tous ses textes et images qu’on lit, (…) parce qu’il y a tant de signes qui disent ce qu’est une mère mais souvent nous ne faisons pas attention à cela ».

Les défis de la direction de la femme

Après avoir dressé le bilan sur les réalisations en faveur de la femme, la directrice générale de la promotion de la femme, Angèle Nsana Nzongo, est revenue sur les défis qui restent à relever par le ministère de la promotion de la femme, à savoir : «la persistance des stéréotypes de genre et des normes sociales discriminatoires, l’accroissement du capital humain des femmes, leurs compétences, la formation l’encadrement en matière affaire et le réseautage ».

Avant le vernissage d’une exposition de tableaux de peinture de l’artiste plasticien, Remy Mongo Etsion, les participants ont suivi une conférence inaugurale sur ‘‘la figure de la mère, féminité et féminitude dans l’espace-temps congolais’’, par le professeur Omer Massoumou.

Le ministère de l’industrie culturelle qualifie les organisateurs comme témoins de cette époque

« Chers écrivains, intellectuels et artistes, vous êtes les témoins et les éclaireurs de notre époque. A travers vos créations, vous donnez voix aux émotions, aux luttes, aux espoirs et aux rêves », a fait savoir Lis Pascal Moussondji, directeur de cabinet de la ministre en charge de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, qui selon lui, le ministère compte sur ces écrivains pour faire briller la lumière de la figure maternelle et pour transmettre à travers leurs œuvres des messages d’unité, de paix et de respect.

Photo de famille

Des 17 et 18 janvier 2025, les participants à ces journées auront droit à 34 communications liées à la figure de la femme.

Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autorisation de La Brève Online.

Par Gigie PAMBOU

Crédit photos : La Brève O

Mots-clés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

× Comment puis-je vous aider ?