La Banque mondiale appuie les efforts du gouvernement congolais dans la réforme de l’éducation

La Banque mondiale appuie les efforts du gouvernement congolais dans la réforme de l’éducation

Pour généraliser l’accès à l’éducation de base, améliorer la qualité de l’éducation, encourager la participation des différents intervenants dans le secteur de l’éducation, assurer la pérennité du financement et de promouvoir la responsabilisation dans la gestion du secteur, la banque mondiale appuiera les efforts du Congo dans sa réforme.

En séjour au Congo, le directeur en charge de l’éducation du Groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, Halil Dundar, l’a réitéré le 17 février à Brazzaville, au cours d’un d’entretien qu’il a eu avec le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou.

« Notre entité bancaire étudiait les facteurs d’appui à l’amélioration de la problématique de l’éducation de qualité pour tous », a-t-il indiqué.

« Nous apprécions beaucoup l’engagement des autorités dans l’accélération du Projet
d’appui à l’amélioration du système éducatif (Praased), mais aussi la vision future du pays concernant les réformes du secteur éducatif
», a poursuivi Halil Dundar.

Le Congo a enregistré des progrès remarquables au niveau du développement de son système éducatif en dépit de conditions économiques adverses. Le pays traverse une période de crise économique depuis 2014.

Malgré ces conditions, l’éducation est quasi générale pour tous les enfants du niveau primaire.

Le système éducatif officiel congolais fait face actuellement à des nouveaux défis. Le niveau d’efficacité interne et faible, reflété par les taux élevés d’abandon et de redoublement. Les disparités géographiques et entre les sexes sont également toujours très importantes à tous les niveaux de l’éducation. Les nouveaux défis auxquels le Congo se trouve confronté sont notamment la croissance rapide de la demande dans l’enseignement collégial.

La banque mondiale s’adresse à ces défis en appuyant les efforts du gouvernement visant à assurer un enseignement fondamental de meilleure qualité à tous les enfants et ce d’une manière durable sur le plan financier. Les actions appuyées par la banque mondiale se répartissent comme suit : la généralisation de l’enseignement fondamental à la quasi-totalité des enfants en âge de scolarisation, l’amélioration de la qualité de l’enseignement en réduisant les taux d’abandon et de redoublement et en améliorant l’apprentissage, le renforcement des capacités institutionnelles en améliorant la capacité de gestion des ressources humaines, administratives et financières, à tous les niveaux administratifs.

L’éducation est l’un des leviers les plus puissants pour éliminer la pauvreté et favoriser le partage de la prospérité.

Le Groupe de la Banque mondiale travaille avec différents partenaires dans le monde entier pour que les enfants qui ne vont pas à l’école puissent non seulement achever le cycle primaire, mais aussi acquérir et développer des compétences indispensables dans la vie quotidienne et dans le monde du travail.

Au terme de cette rencontre, les deux personnalités ont visité la salle multimédias implantée au sein
du ministère.

Photo prise sur Vox Tv

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