Indignation au Cslc

Indignation au Cslc

Rédigé par Annicette Ngakosso

En pleine campagne, Ludovic Miyouna Tetani, candidat à l’élection de renouvellement des hauts conseillers au Conseil supérieur de la liberté de communication (Cslc), s’est volontairement retiré, pour cause d’augmentation du corps électoral qui est passé de 343 à 452.


Louée par certains et critiquée par d’autres, cette décision a fait l’effet d’une douche froide aux professionnels des médias réunis dans le ministère de la communication pour l’élection de deux (02) personnalités les représentant au Cslc.

« Je salue sa décision parce qu’il faut beaucoup de courage pour se retirer de cette mise en scène dont nous sommes observateurs », a confié une journaliste qui a requiert l’anonymat.


En effet, dans la nuit de vendredi 08 septembre à la matinée de samedi 09 septembre, 109 personnes appartenant au cabinet du ministère ont été ajoutées au corps électoral.


A cet effet, en parfait homme de paix et de démocratie, le candidat Miyouna a refusé de souiller le ministère qui est selon lui, le temple de la démocratie en prenant part à une mascarade annoncée.


Aussi, il a invité le corps électoral à voter pour l’un des trois candidats restant avant de quitter les lieux.
Pour sa part, le directeur du cabinet affirme qu’il s’agit d’une diffamation. Car, tous avaient su que dans les 343 personnes, les membres du cabinet n’avaient pas été pris en compte.

Lors de la mise en place avant le vote


Cerise sur le gâteau, Koumou Kester, candidat dans le compte des techniciens a donné ses voix à son directeur en pleine campagne, pour une raison qu’on ignore jusque là.
En tant qu’organe régulateur de la liberté d’expression et de communication qui est un critère de la démocratie, ce genre d’incident remet en cause la crédibilité du Cslc.

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