Afrique Economie
Rédigé par Annicette Ngakosso
Les pays membres du groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique Centrale (Gabac) se sont réunis le 29 septembre à Brazzaville, en vue de mettre en œuvre les moyens conséquents de lutte contre l’argent sale et ses produits.
Le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme ainsi que le financement de la prolifération des armes non conventionnelles constituent à l’échelle mondiale, des fléaux qui sévissent, et au niveau des Etats membres, un défi de taille.
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A cet effet, ouvrant les travaux de la 19ème plénière de la commission technique, le ministre congolais de l’économie et des finances, président en exercice du Gabac, Jean Baptiste Ondaye a convié les différents États membres à œuvrer sans relâche pour vaincre ce mal :
« Que les efforts en cours visant à faire de notre sous-région une forteresse imprenable contre la criminalité financière organisée, avec sa cohorte de menaces d’ordre économique et sécuritaire, soient ainsi poursuivis avec plus de vigueur et de pragmatisme”, a-t-il dit.
Poursuivant son propos, il a remercié les partenaires techniques et financiers pour leur soutien.
Aussi, le ministre Ondaye les a-t-il exhortés à continuer à les accompagner dans cette lutte pour la sécurité et la paix collective parce que, le combat du Gabac est aussi selon lui, le leur.
Créé le 14 décembre 2000, le Gabac est une institution communautaire qui assure l’intégrité du système financier au sein des Etats membres, dont le siège est à Libreville, au Gabon.
Les pays qui constituent le Gabac sont les suivants : le Gabon, la Rdc, le Cameroun, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, le Tchad et le Congo.
Credit photo : La Brève Online
