Appliquer les mesures reconnues de prévention et contrôle des infections nosocomiales, est l’objectif de l’atelier de formation des prestataires de soin sur la prévention et le contrôle des infections (Cpi), lancé le 17 avril 2023 à Brazzaville, par le docteur Antoine Loussambou, conseiller à la santé et à la population.
En réponse à la pandémie de covid-19 qui a frappé le monde ainsi que le Congo en 2019-2020, l’atelier est un projet de renforcement des capacités en matière de prévention et de contrôle des infections, par le biais de partenariats hospitaliers entre l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et le gouvernement congolais, pour la sécurité des patients et des soignants.
Au nom du représentant de l’Oms, le Dr Guy-Michel Mbemba, a souligné que l’une des leçons à tirer de la gestion de la covid 19 , est que la majorité des sages-femmes et des prestataires exerçant dans les services de maternité n’avaient pas été préparés à assurer des soins de qualité en se protégeant et en protégeant les patients.

Cet atelier pour lui, vient « Pour répondre à ce besoin».
Outre l’application des mesures reconnues pour la prévention, l’atelier de formation, vise aussi à aider ces prestataires à identifier les recommandations associées à la prévention et au contrôle des infections nosocomiales, dans les domaines du traitement des dispositifs médicaux et de la surveillance.
D’après le conseiller Loussambou, qu’au Congo, la Cpi est restée longtemps méconnue à cause du manque de la culture de la démarche qualité des soins avec comme corollaire : ‘‘ L’absence dans les presques totalité des formations sanitaires d’un service d’hygiène hospitalier’’.
Il a aussi évoqué que les prestataires cliniques non formés évoluent dans une situation de précarité les rendant vulnérables à tous les aléas. « C’est pourquoi, il sera requis de votre part de participer pleinement à cette formation», a-t-il encouragé.
« Nous allons apprendre comment nous protéger dans les milieux hospitaliers spécifiquement, à la maternité. Comment se protéger par rapport à un cas suspect, un cas confirmé et comment le prendre en charge sans s’infecter et sans contaminer son environnement et lui-même», a fait savoir Blanche Ngolali, sage-femme d’Etat surveillante en suite de couche à l’hôpital spécialisé Mère-enfant Blanche Gomes.
Pendant trois jours, l’atelier organisé va accompagner efficacement les changements attendus chez les prestataires à travers ces pratiques de base applicable lors des interventions ou activités de soins aux patients comme une contribution de l’Oms à la réponse à ce besoin identifié pour les futures flambées.