Création d’emploi jeunes: le PDCE dénonce les failles

Création d’emploi jeunes: le PDCE dénonce les failles

 » Le Projet de développement des compétences pour l’employabilité (Pdce), a eu à affecter les jeunes dans différents ateliers. Et, nous voulons que ces maîtres artisans soient des modèles en vers ces apprenants. C’est, pourquoi, nous procédons à la sensibilisation sur les droits et devoirs que chacun doit connaitre en vue du changement de comportements », a indiqué la spécialiste en sauvegardes sociales, Lord Bedi Toyo. Qu’Il s’agit selon elle, « de renforcer les capacités des uns et des autres en vue d’un bon résultat », a – t – elle rajoutée.

La rencontre entre les acteurs du projet de développement des compétences pour l’employabilité (Pdce) et les responsables des ateliers sur les programmes emplois jeunes, s’inscrit dans le cadre de la série de sensibilisation des jeunes vulnérables bénéficiaires des formations gratuites et leurs parents. Elle a eu lieu le 15 février 2022 au Centre d’éducation, de formation et d’apprentissage des métiers du bâtiment, froid et climatisation (Cefa) de Brazzaville.

Bedi Toyo a dénoncé, en outre, le problème de l’inadéquation entre le comportement de certains maîtres artisans vis-à-vis des jeunes. En ce sens que les apprenants, a-t-elle avoué, ont du mal à s’appliquer lors de leur formation. Cependant, elle n’a pas manqué de louer les initiatives entreprises par d’autres formateurs, pour l’insertion sociales de ces jeunes vulnérables.

Le coordonnateur du Pdce, Auxence Léonard Okombi, a pour sa part, a annoncé que les moyens financiers pour le paiement des primes des apprenants en ce qui concerne son institution sont bel et bien disponibles ainsi que leurs équipements de protection individuelle (Epi). Il a révélé que ce sont ceux qui sont assidus au lieu de la formation qui recevront cette prime. Au cas contraire les absents seront immédiatement remplacés. Car, selon lui, qu’il y a 17000 jeunes qui remplissent les critères mais qui sont en attente.

Il a aussi précisé, que ce projet a été conçu pour permettre aux jeunes qui ne peuvent avoir accès à une formation, de se former afin de lutter contre le grand banditisme.

La rencontre, pour lui, a pour objectif de mieux expliquer les attentes du projet aux maîtres artisans.

Il a rappelé que ce sont 5000 jeunes sélectionnés dans cette troisième cohorte l’année dernière, dont 2500 à Pointe-Noire et 2500 à Brazzaville.

Le coordonnateur, pour sa part, a déclaré que les attentes du projet sont grandes. « Les maîtres artisans doivent contribuer à l’insertion des jeunes », recommande-t-il.

S’agissant des avertissements, les responsables pédagogiques des centres ont aussi la mission de s’assurer que les jeunes acquièrent au fur et à mesure les compétences attendues par rapport à l’avancement des programmes. « Toute forme de travaux assimilables à une corvée est interdite et vous expose à un remplacement. Les apprentis ne doivent pas être considérés comme vos garçons et femmes de ménage. Les fonds destinés à l’achat de la matière d’œuvre ne doivent pas être utilisés à d’autres fins. Les jeunes affectés dans vos différents ateliers ne sont pas vos travailleurs, ce sont des apprentis qu’il faut traiter avec dignité et courtoisie. Le maître doit montrer l’exemple », a averti Okombi.

« J’ai reçu au total cinq apprenants dans mon atelier de couture. Trois sont assidus et les deux autres ne viennent pas par manque de déplacement selon eux », a dit Mariane Nzaba, responsable d’un atelier de couture.

« Les jeunes que nous avons reçu dans notre atelier n’acceptent pas des reproches. En cas de blâmes ils se fâchent. C’est la difficulté que nous avons », regrette l’un des maîtres en plomberie.

Ces formations des jeunes dans les ateliers seront complétées par des cours de compétences de vie courante et l’alphabétisation fonctionnelle. Elles sont gratuites pour l’ensemble des apprenants.

Pour votre gouverne, cette série de rencontre a débuté le 14 février avec les apprenants et leurs parents.

Ainsi, le projet est initié dans le cadre du Pdce financé par la banque mondiale en collaboration avec le gouvernement congolais.

Le coût de la formation supporté par le gouvernement s’élève de 2.000.000 Frs Cfa pour les jeunes de la sous-composante 1.1 et de 1.800.000 Frs Cfa pour ceux de la sous-composante 1.3.

Lire aussi : Les parents et les jeunes retenus pour les formations PDCE édifiés – LA BREVE ONLINE

Crédit photo : La Brève Online

Les artisans suivant les consignes des experts du projet

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