Pour étudier l’impact du covid-19 sur la disponibilité et la chaîne de distribution des produits contraceptifs, cinq membres volontaires de l’Association congolaise pour le bien-être familial (Acbef), ont été formés du 28 au 29 octobre 2020 à Brazzaville.
Alors que la pandémie déstabilise encore les pays entiers, les Ong et associations s’inquiètent de son impact sur la santé reproductive.
Cette enquête, vise à maintenir ouverte la chaîne d’approvisionnement et de distribution des produits contraceptifs. Les départements choisis pour l’enquête sont entre autres, le département de Brazzaville, Pointe-Noire, Sangha, Lékoumou et le Niari.
Situant le cadre dans lequel ce travail s’inscrit, le directeur exécutif de l’Acbef Romain Ayessa, signifie qu’il s’agit aux opérateurs d’entrer en vive voix avec les interlocuteurs. « Vous ne connaissez pas physiquement vos enquêtés donc, vous devrez faire preuve de responsabilité. Soyez méthodiques et professionnels pour atteindre vos objectifs », a – t – il signifié.
Les chaînes de production et d’approvisionnement ont été menacées quand le confinement national a été décrété au Congo à partir du 31 mars dernier. Le circuit d’acheminement a été perturbé. Au Congo, où la gratuité des contraceptifs a été adoptée, la mise en place logistique est d’autant plus complexe. Derrière ces manquements apparaît en creux la place qu’occupe la santé reproductive des femmes dans une politique. « Le but c’est de ramener les dirigeants de pouvoir approvisionner les centrales de santé », a fait savoir le chef de projet Harold Mananga.
En effet, le manque du personnel de santé et de logisticien qualifiés pour contrôler les besoins et de passer les commandes, reste un problème récurrent.
Cependant, l’opération consistera à interroger l’informateur clé par téléphone et suivre sur l’écran de son téléphone androïde le déroulé de l’application digitale implémentée qui affiche les questions variables que l’on doit lire et sélectionner ou enregistrer les éventuelles modalités de réponses correspondantes.
Le projet est financé par Path en sa qualité du secrétaire exécutif de la coalition pour les produits de la santé de la reproduction. Ce financement entre dans le cadre du mécanisme de mise en œuvre à travers le projet intitulé : ‘‘Promouvoir une meilleure gestion et accessibilité des produits contraceptifs auprès de la population laissées pour compte dans les départements précités’’.
Pour une durée d’un mois, l’enquête débutera le 2 novembre prochain.