LES JEUNES SENSIBILISES SUR L’ACCES A L’INFORMATION

Renforcer l’accès des jeunes sur l’utilisation des médias et à l’information en cette période de crise sanitaire et les engager à la mise en œuvre des politiques sur cet accès,


tel est l’objectif de la journée internationale universelle et de l’information célébrée le 28 octobre 2020, par la direction régionale de l’Unesco pour l’Afrique centrale à travers la plate forme zoom.

Au Congo, les jeunes représentent 33% de la population générale (RGPH 2007), la jeunesse est une période de transition au cours de laquelle les motivations sont généralement fréquentes, instables et le plus souvent avec plusieurs sources d’information. Ceci explique le nombre de plus en plus croissant des fake news. Et ces jeunes sont les plus exposés aux antivaleurs notamment à la falsification de l’identité et subissent le rejet social. Donc, la sensibilisation de ces derniers par des experts du web et professionnels des médias a toujours été un élément fort pour le changement de comportements.

Au cours de la visioconférence, il a fallu dénicher le mal à la racine, tel que l’a souligné Robert Ludovic Miyouna, professeur à l’Université Marien N’gouabi « …Nous devons adopter une posture d’échanges d’information, qui ne devrait en aucun cas être un luxe, plutôt un stimulus d’intégration sociale dans l’accessibilité des jeunes à l’emploi ; lutter contre l’utilisation des médias pour des politiques destructives pour un monde aussi évolutif ; Fiabiliser des structures d’actualisation des informations ; se centrer à la stabilisation de l’énergie électrique, facteur de création de multiples formes d’employabilité… »


De même, le professeur Thomas Atenga, enseignant à l’université de Douala pense qu’il faut intensifier les compagnes de sensibilisation des jeunes sur l’utilisation des médias et de l’information. « Nous devons actualiser les besoins de la couche juvénile, les former, les informer et les proposer des solutions fiables, afin de les éloigner d’autant de facteurs de dévalorisation sociale comme le piratage des identités, la diffamation et le vol des propriétés intellectuelles protégées », a – t –il dit.


Les concernés de cette conférence ont à leur tour épinglés quelques difficultés qui sont les leur dans l’exercice de leur profession. Il s’agit entre autres, la censure illogique de leur contenu influencée par les politiques, l’accès difficile à l’information dû au vide juridique sur des questions d’accès libre des jeunes à l’information, pouvant épargner ceux-ci des rédactions imaginaires des faits…


Le webinaire a été placé sous l’autorité du directeur du bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale Salah Khaled, qui a d’ailleurs encouragé les jeunes d’éviter les informations non fiables et non vérifiables.


A l’issu de cette conférence régionale, plusieurs recommandations ont été faites à l’endroit des gouvernements de la sous-région de l’Afrique centrale et au bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale notamment formuler et faciliter un cadre juridique encadrant des questions d’éducation aux médias et d’accès à l’information… et la mise en place d’une feuille de route récapitulant toutes ces recommandations pour un meilleur suivi de celle-ci.


A noter que, plusieurs pays de la sous-région ont pris part à la cérémonie dont, le Congo a été représenté par le ministre de la communication et des médias Thierry Lezin Moungalla.


La Journée internationale universelle et de l’information, célébrée le 28 octobre de chaque année, est l’occasion de sensibiliser le public sur les dangers liés au manque d’accès à l’information, afin de sauver des vies. Cette année la journée a été placée sous le thème : « l’accès des jeunes à une information de qualité en cette période de crise sanitaire ».

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