Dans le but d’informer les parties prenantes de la mission effectuée au nord du pays suites aux catastrophes naturelles survenues l’an dernier,l’équipe d’évaluation post inondations de la partie septentrionale a présenté ce 12 novembre à Brazzaville, les résultats des études, et les stratégies de relèvement et de prévention au gouvernement.
Au cours de la présentation du rapport sur la réalité, l’équipe a révélé que les zones inondées ne sont plus opérationnelles : les hôpitaux, les écoles, les habitats et les plantations…
Il s’agit des départements de la Likouala, la Sangha, les Plateaux et la Cuvette. Si les pluies diluviennes persistaient dans ces localités sensibles, les conditions de vies de ces populations seraient alarmantes. Déjà que les gens vivent à la belle étoile, sur les eaux dans les pirogues pour certains, d’autres sur les arbres et d’autres encore sur les toits.
« Les enseignants volontaires n’ont plus perçu leurs primes. Parce que, les établissements scolaires n’étaient plus fréquentés », a signifié le rapport de l’équipe d’évaluation. Tout en rajoutant que toutes les infrastructures n’existent plus. « Nous avons constaté les dommages, estimé les pertes, projeté les dépenses de relèvement et puis dans le rapport nous faisons des recommandations au gouvernement », a t – il conclu.
« L’équipe qui était partie constater les faits est de retour. Maintenant, il faut le traduire dans un rapport correct avec un plan de relèvement chiffré », a dit l’expert du Pnud Joseph Ikoubou.
Quelle sera la prochaine étape après celle de la présentation du rapport ?
« La prochaine étape sera la validation du rapport avec un plan de relèvement. Ce plan une fois validé et accepté par le gouvernement, suivra la phase de la mobilisation des fonds et d’intervention », a conclu l’expert.
Plus de deux cent mille personnes dont les enfants, les femmes, les personnes âgées, les nouveaux nés sont concernés. Par manque de moyen financier suffisant, l’équipe d’évaluation post inondations au nord Congo a couvert essentiellement quarante-cinq localités de ces départements.
Constatons les dégâts fâcheux causés par les pluies, un habitat digne de ce nom demande beaucoup d’argent. Suites à cela, le gouvernement par le biais du ministère des affaires sociales et de l’Action humanitaire, que dirige Antoinette Dinga-Nzondo, après avoir félicité l’équipe de l’évaluation post inondations par vidéoconférence, a recommandé avec insistance de cesser avec les cases précaires mais de chiffrer avec des montants qui correspondent avec des habitats durables. « Mettez l’accent particulier sur la durabilité des actions à mener et sur l’habitat pour que nos parents n’aient pas à se préoccuper de là où mettre le cahier et l’acte de naissance de leurs enfants »
Nous osons croire que le gouvernement en partenariat avec le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) trouveront le plus tôt possible les solutions idoines, afin de redonner le sourire à ces populations vulnérables.
La cérémonie de présentation du rapport post inondations, s’est déroulée en présence de la ministre des affaires sociales, du Représentant du PNUD MAYELE Diop et des hommes de terrain.
AVEC VISION D’AUJOURD’HUI, modifié par La Brève Online
