Ce 29 septembre 2021, a été lancée la campagne de sensibilisation du public aux violences basées sur le genre (Vbg).
Jusqu’au 7 octobre prochain, la campagne prévoit des affiches dans les lieux publics, des dépliants, un spot télévisuel et la sensibilisation à travers des pages des réseaux sociaux, pour sensibiliser les potentielles victimes au fait qu’il ne faut plus se taire face à des violences.
La campagne a pour premier objectif de faire prendre conscience aux filles et femmes victimes de violence de leur condition.
De même, les affichages, spot et dépliants produits ont un volet informatif important, passant en revue le cycle de la violence, qu’elle soit verbale, psychologique, corporelle, sexuelle ou virtuelle, puisque le harcèlement via les réseaux sociaux est également une violence.
Outre cet objectif premier, la campagne contre les violences faites aux femmes, consiste également à inciter ces dernières à parler.
Le docteur Achille Lanzy, chargé aux programmes au Fonds des Nations-Unies pour la population (Fnuap), a indiqué que les dispositifs mis en place pour aider les femmes en danger vont être accentués.
D’après lui, que par le biais de la campagne, les femmes victimes de violence peuvent accéder au contact de tous les acteurs associatifs et sociaux susceptibles de pouvoir les aider ou appeler le numéro vert 1414.
En effet, le résultat des organisateurs est d’apporter des éléments d’information destinés à toute la société. « Mais susceptibles de toucher les publics jeunes beaucoup plus fortement que des sensibilisations antérieures, à la faveur des outils modernes de communication tels que les webinaires », a signifié Mycoeur Bakissi, chargé à la santé et au bien-être à AfriYan Congo.
Pour plus de détails sur cette campagne, consultez les pages suivantes : (Fnuap Congo, Rojalnu et Butterfly).
Elle est coordonnée par AfriYan Congo, le réseau des jeunes, lequel s’appuie sur le travail quotidien de plusieurs associations.
Elle sera diffusée largement sur les réseaux sociaux, la campagne, qui s’adresse aux jeunes de 15 à 25 ans, vise à démystifier de façon ludique ce qu’est une agression à caractère sexuel, le rôle d’un témoin actif et les attitudes aidantes.
Ouvrant officiellement les travaux, au nom du ministre, le conseiller à la jeunesse et à l’éducation civique, Jean Claude Mouvioyi, a rappelé que la dite campagne permettra également de faire connaître les ressources disponibles dans le pays pour accompagner les victimes.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du directeur départemental de la jeunesse et des jeunes leaders, sous le thème : ‘‘ Protéger les filles du Vbg, c’est garantir l’avenir des femmes de demain ’’.