Le Conseil œcuménique du Congo, a organisé le 20 mars 2021 à Brazzaville, une prière pour la paix avant le scrutin présidentiel du 21 mars prochain à travers le pays, en présence du ministre Léon Juste Ibombo et d’Antoinette Kébi, cheffe de division des relations avec des confessions religieuses et les personnes vulnérables, des représentants de quelques candidats à l’élection présidentielle et autres personnalités.
« Acceptons Jésus Christ comme Seigneur et Sauveur, confessons nos péchés, aimons la charité, pardonnons nous les uns les autres, gardons l’espérance et la volonté que ces élections se dérouleront dans la sécurité et la paix », a-t-il exhorté.
Par-dessus tout, la charité et la paix (cf. Jean 14 : 27), c’est le thème que les autorités ecclésiastiques du Congo ont donné à leur prédication, empruntant les paroles à l’épitre de saint Jean. Un prêche qui ne sort pas de la ligne de l’Eglise qui prône toujours, en toute circonstance, la paix. « La paix est un don de Dieu. Dans ce monde, tout peuple aspire à la paix. Et, la paix, c’est Jésus Christ. Pour être en paix avec soi même et avec l’autre, il faut donc l’accepter », a exhorté Joall Fort Kouissana, capitaine à l’Armée du Salut.
En effet, le Conseil œcuménique a reconnu que d’une manière générale, la campagne électorale s’est déroulée dans la sécurité, a imploré que la grâce et la volonté du Seigneur se fassent sur le choix de celui qui présidera la destinée du pays dans les années avenirs.
Au cours de ce culte religieux, une exhortation aux différents protagonistes a été faite par le Conseil œcuménique. L’archevêque de Brazzaville Anatole Milandou, quant à lui, a demandé à tous d’avoir un esprit de pardon et de dialoguer à chaque instant, afin de trouver un compromis.
« Face à ce que le Congo a subi les années antérieures, les Pères de la Famille de Dieu qui est au Congo, n’ont d’autre choix que de prodiguer des conseils aux différents acteurs de la vie politique de leur pays. Ainsi, ils appellent au respect de la vie et de la dignité de toute personne, au respect de toutes les dispositions de la Loi électorale », a intercédé le Conseil œcuménique dans la prière.
Cependant, la prière pour la paix a portée sur les intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique, reflétant les préoccupations de l’Église concernant la société congolaise. La première intention pour les serviteurs de Dieu, la deuxième pour le pays, la troisième pour les candidats engagés dans l’échéance électorale présidentielle et enfin une prière en faveur de la jeunesse.
Appréciant ce culte pour la paix, Michel Niayoukou, représentant Guy Brice Parfait Kolélas de l’Udh-Yuki, a déclaré que « C’est une bonne initiative, parce que, la paix est le deuxième nom du développement ».
« Nous, nous sommes réunis au nom de la paix et que le Seigneur nous vienne en aide », a souligné la représentante du candidat Kignoumbi-Kia-Mboungou, de la Chaîne.
Pour le pasteur Juste Gonard Alain Bakoua, président de l’Eglise évangélique du Congo, « Le Seigneur nous a légué un message de paix. Nous sommes tous des citoyens congolais donc, les valeurs de paix doivent tous nous caractériser »,
« Nous avons communié ce matin, pour implorer la grâce de Dieu pour qu’il y est la paix avant, pendant et après les élections, pour que le président qui sera élu, soit conduit par l’esprit du Seigneur. Car, c’est Lui qui sonde les cœurs et les reins et nous lui disons que ta volonté se fasse », a reconnu Antoinette Kébi, cheffe de division des relations avec des confessions religieuses et les personnes vulnérables, de la direction de campagne du président sortant Denis Sassou N’guesso, du parti congolais du travail (Pct).