L’avant-première du film documentaire intitulé « Fasuce, un outil au service de l’inclusion socio économique et numérique » a été présenté le 11 janvier 2023 à Brazzaville par l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce).
La cérémonie de la diffusion de l’avant-première du film a été patronnée par le directeur général de cette agence, Louis Marc Sakala, secrétaire et ordonnateur du Fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques (Fasuce), qui a dressé le bilan des réalisations dudit fonds. Il a aussi relevé les trois axes de la fracture numérique, notamment la réduction de la fracture numérique dans les zones défavorisées et au niveau des échanges téléphoniques ; tous les pays ne disposant pas des mêmes opportunités d’accès au commerce électronique.
« Il n’y a aucune raison de croire que ces disparités disparaîtront d’elles-mêmes, à mesure que les technologies se répandront », a affirmé le secrétaire et ordonnateur du Fasuce, Louis Marc Sakala.
« Ce film de 16 minutes, retrace les activités que le Fasuce a mené pendant deux ans et demie. Nous avons grâce au Fasuce traversé tout le pays jusque dans les zones enclavées pour placer nos installations afin de réduire la fracture numérique », a-t-il déclaré.
Selon lui, 150 localités ont été connectées à la grâce téléphonie et/ou Internet, la mise en place des centres multimédias dans plusieurs écoles de formations dans les métiers du numérique.
Présentant l’avant-première du film documentaire Fasuce, Louis Marc Sakala, promet de faire plus cette année 2023 : « Nous sommes au-delà des attentes par rapport aux objectifs que nous nous sommes fixés. Mais ce n’est pas suffisant quant on voit les difficultés d’accès dans certaines localités qui restent encore à connecter. Le Fasuce, les opérateurs de téléphonie et nos multiples partenaires vont continuer à aller plus loin pour connecter le maximum des localités même les plus accessibles ».
Entamant les échanges avec les opérateurs des télécoms, les partenaires et professionnels des médias, il a signifié que malgré les garde-fous et la bonne volonté du comité Fasuce et des communautés elles-mêmes, des efforts doivent être faits pour protéger les outils d’inclusion numérique et de développement socio-économique.
« Les installations sont clôturées et les salles multimédias sont dotées des signaux d’alerte. Les opérateurs qui ont une expertise à propos, nous aident et les comités des villages aussi veillent à ces installations, mais cela peut parfois avoir des limites si la conscience des uns et des autres n’est pas interpellée. La population bénéficiaire doit prendre conscience que c’est à son avantage que ces installations ont été conçues », a-t-il rappelé.
Notons qu’avec un budget d’1 milliard 500 millions de francs Cfa, pour toutes ces réalisations en 2 ans, le Fasuce a bénéficié des contributions et des facilités des différents opérateurs et d’autres partenaires dont le montant s’évalue à 4 milliards de francs Cfa.
