Pour la sensibilisation dans les zones d’intervention du projet d’autonomisation des filles, femmes et du dividende démographique au Congo,
Un atelier d’identification du projet autonomisation des filles et femmes et dividende démographique – Swedd – Congo, s’est ouvert le 1er février 2022 à Brazzaville, par le gouvernement avec l’appui du Fonds des Nations-Unies pour la population (Fnuap) et de la Banque mondiale.
Cette réunion a pour objectif, informer les autorités régionales sur la méthode de sélection des zones d’intervention du projet, des groupes bénéficiaires et de s’assurer de la transparence du processus de sélection. Elle constitue également une opportunité pour les équipes chargées de la mise en œuvre du projet de procéder à la sensibilisation en faveur de ces activités.
Au Congo, les femmes représentent plus de la moitié, soit 51% de la population estimée à 5.600.000 en 2021. Plus d’une femme sur cinq est une adolescente d 10-19 ans, correspondant à un pourcentage de 22% de la population, a souligné le représentant assistant du Fnuap, Benoît Libali.
« Les besoins non satisfaits en planification familiale atteignent 41%, chez les filles de 15 à 19 ans. La mortalité maternelle demeure élevée, l’indice d’inégalité de genre dans le pays est chiffré à 0,570 », a rappelé Libali.
Pour lui, l’initiative Swedd se présente pour le Congo, comme pour les autres pays de la région, une opportunité pour agir et corriger les défis révélés par ces réalités.
« Le Fnuap réitère son engagement à renforcer notre partenariat déjà fructueux avec la banque mondiale pour aider le Congo dans cette entreprise visant à intégrer l’autonomisation des filles et femmes et le dividende démographique dans les efforts déployés par le pays en matière de développement », a conclu le représentant assistant de cette agence onusienne.
Ce processus sera réalisé par étapes : la préparation d’une enquête démographique pour identifier les interventions potentielles basées sur le critère du nombre suffisant de femmes pour réaliser les activités programmées et identifier les bénéficiaires potentielles selon le critère de vulnérabilité, la sélection aléatoire des bénéficiaires ainsi que la situation actuelle des bénéficiaires.
La spécialiste en santé à la banque mondiale, Lombe Kasonge, a précisé que cette mission a pour objectif de mieux comprendre sur la base des évidences dans le contexte local, les besoins et les perspectives et expériences de la population ciblée.
En effet, les interventions mettraient l’accent sur des sous-projets tels que le Projet de promotion des jeunes-filles, d’amélioration de l’accès et de la rétention des filles et l’autonomisation des femmes et des filles en situation d’abandon des études ainsi que celles non scolarisées, a-t-on appris.
Ouvrant les travaux, le chargé de mission au ministère du plan, Valéry Ebouka-Babackas, a exhorté les participants à plus de professionnalisme pour que chacun soit capable de définir les contours exacts que le Congo envisage.
Le 1er exposé sur le projet visant à créer un environnement général de développement qui augmentera la production des femmes dans divers domaines pour accélérer le développement de la participation active des femmes. Selon la présentatrice, l’objectif sera atteint à travers de multiples composantes, à savoir la santé reproductive, l’éducation des filles dans l’enseignement secondaire et l’organisation d’une campagne nationale pour changer le comportement social afin d’autonomiser les femmes sur le plan économique.
Ouvert le 1er févier, l’atelier d’autonomisation des filles/femmes et du dividende démographique prendra fin le 3 février prochain.