UAT: le candidat du Congo dévoile son plan de transformation

UAT: le candidat du Congo dévoile son plan de transformation

A l’occasion de la cérémonie du soutien de sa candidature au poste du secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (Uat), dont l’élection se tiendra en 2026, Luc Jean Servais Missidimbazi Banzouzi, a livré un message vibrant, le 23 octobre à Brazzaville.

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En effet, le candidat congolais a affirmé le 23 octobre 2025, son engagement de transformer cette institution numérique en plateforme stratégique pour l’Afrique, visant à renforcer la formation, l’innovation pour mobiliser les financements et développer la cybersécurité.

Dans une déclaration adressée en présence du ministre Luc Joseph Okio, en charge de la réforme de l’Etat, des cadres du système des Nations-Unies, des acteurs du secteur numérique et ceux des medias, Missidimbazi a tracé une feuille de route Claire. Selon lui, l’institution, malgré son poids symbolique et stratégique, doit faire face à des défis persistants, notamment la cybercriminalité.

Le candidat du Congo envisage de faire de la connectivité de l’UAT un levier d’unité et de progrès pour l’Afrique.  En effet, il se présente avec la conviction d’apporter à l’Afrique centrale sa contribution au leadership continental et mondial.

Outre cette conviction, sa vision repose sur la visibilité de l’UAT,  en renforçant son rôle de coordination entre les pays africains et les partenaires internationaux.

C’est pour un mandat de 5 ans à partir de 2026

Il entend accélérer le renforcement des capacités par la formation, l’innovation et la mutualisation des expertises techniques. À ce sujet, il va mobiliser les financements durables et innovants pour soutenir les projets d’infrastructure, d’inclusion et de cybersécurité.

Aussi, il fera de l’UAT une plateforme d’innovation ouverte reliant les gouvernements africains, les universités, les start-ups, le secteur privé autour d’un objectif, afin de bâtir une Afrique numérique souveraine.

Il a ainsi affirmé sa volonté de renforcer la présence et la voix des pays francophones au sein des instances internationales du numérique et des télécommunications.

Selon lui, s’il a accepté de porter cette candidature, c’est aussi parce que “le Congo a su créer un cadre propice à l’action et à l’innovation. Sous l’impulsion de son excellence monsieur le président de la République, chef de l’État, Denis Sassou N’ Guesso,  du Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet -Makosso, notre pays a fait du numérique un pilier de développement et un outil de transformation de la société avec un impact sur les autres pays de la sous-région”, a-t-il rappelé.

À cette même occasion, il a fait savoir que cette candidature n’est pas la sienne seule, mais elle est également celle du Congo, de l’Afrique centrale, et au-delà, celle de tous ceux qui croient que la technologie peut être un levier d’unité, de progrès et de souveraineté pour le continent.

À son avis, l’Afrique ne doit plus être un marché, mais un acteur. Elle doit concevoir, fabriquer et sécuriser ses propres outils numériques.

“L’Afrique doit parler d’une seule voix dans les instances internationales où se décident les règles du monde numérique”, suggère-t-il.

Luc Missidimbazi est initiateur du salon Osiane. Il cumule plus de 20 ans d’expérience stratégique dans le domaine des télécommunications.

Il a créé un espace unique où les start-ups, les universités et les entreprises privées échangent et innovent. Il s’illustre parmi les acteurs clé du paysage numérique africain. Visionnaire et bâtisseur de ponts technologique, il s’engage pour l’Afrique connectée, inclusive et maîtresse de sa souveraineté.

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Rédigé par Kesnov Medurin Ngouolali

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