Les libyens entament le processus de réconciliation nationale, après 13 ans de crise

Les libyens entament le processus de réconciliation nationale, après 13 ans de crise

La réconciliation en Libye au cœur du sommet de Brazzaville

Rédigé par Gigie Pambou

Suite à la crise politique et au conflit non armé qui déchire la Libye depuis 2011, le Comité de l’Union africaine (Ua) dialoguait en mode vérité et réconciliation pour réinstaurer la paix dans le pays nord-africain le 5 février 2024 à Brazzaville.

Ndlr : la réconciliation comme outil de justice transitionnelle doit surmonter certains obstacles.

La réunion de ce jour a été en effet le neuvième depuis la création du comité de l’Ua. Elle a précédé, la conférence de réconciliation inter-libyenne prévue le 28 avril prochain en Libye.

Concernant cette conférence, le président de la commission de l’Ua, Moussa Faki Mahamat pense que son succès restera tributaire de la volonté des libyens eux-mêmes. « Nous ne serons que le soutien de ce qu’ils vont décider en toute liberté et en toute souveraineté ».

« La crise libyenne a trop duré et coûté trop cher à son peuple », a-t-il reconnu. D’après l’Ua, cette crise est multidimensionnelle.

Ouvrant officiellement le sommet, le président de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso et président dudit comité a déclaré qu’« En vue de résoudre cette crise, nous avons toujours privilégié le dialogue inclusif inter-libyen, comme levier de réconciliation et préalable au processus électoral ».

« Aucune initiative ne sera plus forte que celle qui viendra du cœur et de la raison des frères libyens eux-mêmes », a-t-il ajouté. Pour lui, le temps de la guerre est inexorablement révolu.

Les membres du comité de l’Ua

Rappelons que la crise libyenne existe depuis le renversement et l’assassinat de Mouammar Kadhafi en 2011.

Il s’agit de deux personnalités politiques qui se disputent le pouvoir et le contrôle du territoire : le gouvernement d’Union nationale, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale internationale, dirigé par le premier ministre Abdelhamid et le parlement élu en 2014, installé à Tobrouk et allié au maréchal Khalifa, qui contrôle la majeure partie de l’Est du pays avec son armée nationale libyenne.

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