L’Union européenne veut renforcer son partenariat avec l’Afrique en plaçant les jeunes au cœur des solutions. C’est ce qu’a affirmé Anne Marchal, Ambassadrice de l’UE au Congo, en ouverture du Mois de l’Europe, lors d’une table ronde organisée le 9 mai à Brazzaville.
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Placée sous le thème « L’Europe et l’Afrique face aux enjeux du monde actuel », cette première conférence a réuni les représentants de l’équipe Europe au Congo, des ministères congolais et des institutions africaines.
La diplomate européenne a souligné la volonté claire de « bâtir une nouvelle ère de coopération », plus inclusive, en impliquant directement les jeunes congolais. Elle a cité en exemple le projet Mossala, soutenu notamment par l’Agence française de développement, qui accompagne la formation professionnelle et l’insertion des jeunes sur le marché de l’emploi. Elle a également mis en lumière la plateforme citoyenne Toza Bilengué, une initiative portée par la jeunesse congolaise pour faire entendre ses attentes et contribuer activement à la définition des priorités communes.

Les échanges lors de cette table-ronde, qui s’inscrit dans une double célébration : le 75e anniversaire de la Déclaration Schuman, acte fondateur de l’Union européenne, et le 25e anniversaire de la création de l’Union africaine et dont le sommet commémoratif se tiendra en fin d’année 2025, ont aussi permis de faire le point sur les avancées concrètes du partenariat Union européenne – République du Congo, notamment en matière de protection de la biodiversité et de développement durable : « l’Union européenne et ses États membres soutiennent fortement les actions pour préserver les forêts tropicales du Bassin du Congo, en particulier les tourbières, véritables réservoirs de biodiversité »a rappelé Wolfgang Kepler, Ambassadeur d’Allemagne à Brazzaville.
De son côté, Enrico Nunziata, Ambassadeur d’Italie, a salué les investissements dans le secteur énergétique, en particulier ceux liés au gaz liquéfié, citant l’exemple du groupe ENI comme un « signe de confiance dans l’avenir économique du pays ».
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Par Pandi Montana et KEN Phinéas