C’est dans les retombées de l’explosion du 4 mars 2012 que j’ai commencé mon action publique pour la démocratie et l’Etat de droit en République du Congo. Aujourd’hui neuf ans plus tard, ce sacerdoce guide mes actes et ma vie. La démocratie est un idéal universel, elle n’est pas un sport de spectateur. Elle exige de chacun responsabilité, engagement et persévérance. La démocratie est une chose fragile qui doit être défendue à chaque génération et par chacun d’entre nous.
Les 17 et 21 mars prochains, nous Congolais sommes appelés aux urnes. Bien que nous devons continuer à déplorer les mauvaises conditions de l’organisation de ce scrutin : l’exclusion des Congolais de l’étranger du vote, l’emprisonnement arbitraire de Mokoko et Okombi, l’inéligibilité arbitraire de Paulin Makaya, les exactions gouvernementales de 2016 à 2017 dans le Pool mais aussi ailleurs comme dans la Cuvette-ouest, et hélas, des vexations innombrables qui serait ici trop longues à énumérer; nous devons remplir notre devoir civique pour ceux qui le peuvent car le vote n’appartient pas au pouvoir mais au Peuple.
Ne pas aller voter, c’est faire le choix de l’immobilisme, c’est faciliter par une passivité crédule la reconduction à l’identique du pire. Il est aisé de succomber au populisme, à l’appel du tous pourris.
En 36 ans de règne sur 50 ans d’indépendance, les Congolais auraient tort de diaboliser tous ceux qui ont servi la République sous les régimes du Président sortant. Il serait hasardeux de vouloir changer le Congo sur ce postulat. Notre nation ne souffre pas de ses ressources naturelles mais de ses ressources humaines qui ont fait leur temps et refusent de passer le témoin.
La société congolaise est comme l’apôtre Pierre dans la parabole de la pêche miraculeuse, elle a travaillé toute la nuit sans rien prendre dans ses filets. Notre quête de la démocratie est contrariée depuis son arrêt brutal par les armes en 1997. Nos tentatives en 1998, 2002, 2009, 2015 et 2016 n’ont été à bien des égards que peu concluantes.
Aujourd’hui le découragement est si grand qu’après cinq années d’un mandat pour rien, la première formation de l’opposition parlementaire n’a rien trouvé de mieux que de jeter l’éponge sans indication de vote. Oui, j’ai moi même été contraint par la conjoncture à renoncer à ma candidature.
Pourtant, chers Sœurs et Frères, je nous exhorte, malgré cette longue nuit stérile, comme l’apôtre Pierre à jeter nos filets, à faire acte d’espérance sans laquelle la violence, la sécession, la guerre civile deviennent le seul horizon pour notre nation. L’appel des évêques lu par Monseigneur Abagna, Evêque d’Owando, souligne à nouveau l’urgence d’agir pour le changement.
Je suis un obligé de l’espoir. Dans le sillage de la déclaration du réseau libéral africain, j’appelle les Congolais à voter pour le candidat de l’UDH-YUKI Guy Brice Parfait KOLELAS. Il est pour moi le seul en capacité de faire advenir et d’imposer enfin l’alternance dès le 21 Mars 2021.
Deuxième selon les résultats officiels de 2016 et qualifié pour un deuxième tour avec Mokoko selon les résultats de la CTE de l’opposition, je partage avec lui, au-delà de nos divergences d’hier, la conviction que le projet libéral est la clé pour restaurer la société congolaise.
Avec Parfait KOLELAS, nous sommes d’accord sur l’urgence d’un rééquilibrage de la politique étrangère de notre pays notamment vis-à-vis de la République Populaire de Chine. Comme moi, Parfait KOLELAS est fermement engagé pour la libération des prisonniers politiques dès l’alternance.
Enfin, plus simplement, nous sommes tous les deux résolument engagés pour le changement intégral.
“Jésus dit à Simon: Avancez en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. L’ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompit.” — Luc 5.4–6
Parce que notre espérance s’inscrit dans les pas ensanglantés du Cardinal Biayenda, des Présidents Marien Ngouabi et Massamba Débat, jetons inlassablement nos filets, votons tous pour Guy Brice Parfait KOLELAS les 17 et 21 mars 2021.
Copie et coller :
Andréa NGOMBET
Défenseur des droits de l’Homme
Ambassadeur One Young World
RECADRAGE
On ne se console jamais de la mort de son père !
Qu’il me soit permis, par souci d’exactitude et par civilité envers Monsieur MALONGA Marcel, d’apporter quelques éclaircissements sur la situation qu’il décrit.
Dans le One Man Show du samedi 27 février au Palais des Congrès, répondant à la question d’un Congolais présent dans la salle, Monsieur Guy Brice Parfait KOLELAS n’a fait que relater les faits de façon chronologique sans accuser qui que ce soit.
Le Président de l’UDH-YUKI a par ailleurs précisé qu’il n’avait aucun problème politique avec le Président de l’UPC.
Toute mort ne profite à personne car elle demeure un voyage incertain, un sujet de pleurs pour les vivants.
La mort c’est la dernière étape de la douceur, cette dernière est absolue, c’est l’absence de mouvement. Je vous invite au respect de l’âme du Patriarche Bernard BAKANA KOLELAS qui repose en paix. Ainsi, ce débat est clos.
Justin Nzoloufoua
Chargé de la Communication du Candidat Guy Brice Parfait KOLELAS