La famille des magistrats vient d’enregistrer le 6 juin 2025, un nouveau membre. A l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), Dengue Djanguissa Marie-Lyn a accédé à ce titre à la suite de sa soutenance de mémoire de fin de formation. Cela après trois (3) ans d’années de formation.
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Marie-Lyn dont le sujet a été intitulé « L’écheveau de la responsabilité pénale du supérieur hiérarchique en droit international pénal », a vu son travail accepté par le jury. Il a été jugé excellent et surtout d’un apport utile pour l’actualité. C’est donc fort naturellement que le jury lui a attribué la note de 18,5/20, avec mention très bien.
Un jury composé de quatre membres : des professeurs Willy Rufin Mantsie président du jury, Godefroy Moyen, comme 1er membre, du 2e membre assistant Anatole Collinet Makosso et du directeur de mémoire, le colonel-magistrat, Moïse Sola.
« Je suis très émue. Ce diplôme vient couronner mes trois années de formation. Je dois préciser que je sors d’une grande école de formation du Congo (Enam), pour la filière magistrature », a dit l’impétrante.

Au cours de sa formation, elle n’a pas voulu rester dans les sentiers battus, c’est-à-dire, le droit pénal à l’échelle nationale, mais elle a voulu aller plus loin, « parce que, le juge congolais est appelé à exercer également une compétence en matière de crimes internationaux. Pourquoi ne pas emboîter les pas de nos aînés, parmi lesquels, messieurs Anatole Collinet Makosso, et Prince Matoko », a-t-elle indiqué.
Dans cette perspective, qu’attend le citoyen de ce travail ?
« Avec tout ce qui se passe à travers le monde, il faut que l’on apporte la réponse appropriée. Et cette réponse c’est : la justice. Que la justice se lève au-dessus de tout », a martelé Dengue.
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Par Gigie PAMBOU