Quand l’intelligence artificielle intègre le système éducatif congolais, l’apprentissage devient motivant

Quand l’intelligence artificielle intègre le système éducatif congolais, l’apprentissage devient motivant

Le Ministère de l’enseignement primaire, conjointement avec l’Unesco ne cesse de trouver des stratégies pour motiver les jeunes et particulièrement les jeunes filles à poursuivre leurs études notamment sur la science.


Cependant, inspirer, motiver et développer les vocations des jeunes pour les sciences et l’ingénierie, afin qu’ils soient capables de faire des expériences en sciences et de fabriquer des petits robots éducatifs à travers l’imprimante 3D, tel est l’objectif de l’atelier organisé en faveur des enseignants du 28 au 30 mai 2019 à Brazzaville. Placé sous le thème : micros sciences, l’intelligence artificielle et la robotique.

« Il s’agit là d’offrir la possibilité aux élèves des écoles primaires et secondaires ainsi qu’aux étudiants de faire des travaux pratiques en sciences physiques, chimie et biologie en utilisant les kits livrés avec des manuels explicatifs qui décrivent de diverses expériences scientifiques. Je crois fermement qu’avec la participation active de tous les partenaires impliqués, les sciences ne seraient plus une bête noire pour les élèves et étudiants, mais plutôt des disciplines plus attractives« , a déclaré Richard Bouka, coordonnateur du programme sciences Unesco.

Alors que les développements récents de l’intelligence artificielle promettent de bouleverser de nombreux secteurs, la communauté scientifique reste sceptique quant à l’arrivée de robots humanoïdes dotés d’une intelligence artificielle à celle des êtres humains. Le chemin qu’il reste à parcourir est long, avant que les robots puissent effectuer des tâches quotidiennes nous paraissant naturelles, comme ouvrir une porte. Néanmoins, la croisée des chemins entre la science des données et la robotique est prometteuse. Et c’est précisément cette expérience qui est vécue lors de l’atelier.


 » Ce n’est pas un robot domestique, il ne consiste pas à contrôler les morceaux de foufou que mange une femme de foyer à l’absence de son mari, mais il s’agit plutôt d’un robot éducatif, il motive l’élève à apprendre ses leçons », a expliqué Joan Nadal, expert en robot éducatif.


Monsieur Jean Nguia, l’un des animateurs de l’atelier micros sciences physiques a souligné que les jeunes depuis leur bas âge aiment bricoler, or, là c’est comme un jeu éducatif, cela peut faire que l’enfant apprenne mieux et vite la leçon.

Francine Ntumi, chercheure en science dans son message de plaidoyer, a souligné que la société a plus de femme mais seulement 13% sont dans les sciences au Congo. Cette faible représentativité s’explique par : les préjugés, les stéréotypes, moins de créativité, le poids de la culture et enfin, elles n’ont pas de modèle sur qui se projeter. Allons vers elles, enlevons leur le doute. Car, le monde a besoin de la science et la science a besoin des femmes congolaises.


Pour le ministre de l’enseignement primaire, un centre  d’excellence en micro sciences sera créé à Brazzaville, en passant par un centre pilote comme recommandé à la conférence de Being, en Chine, tenue du 16 au 18 mai dernier. Ainsi tous les enseignants seront initiés en micros sciences.

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