Pose de la première pierre de la construction du bâtiment   »Data center »

Pose de la première pierre de la construction du bâtiment  »Data center »

D’ici fin 2023, le data center qui logera  »le programme de digitalisation des opérations des centres de contrôle technique », au Congo, disposera de son propre siège, dont la construction est financée par la société Siga-BC.

La cérémonie officielle de la pose de la première pierre de ce bâtiment a eu lieu le 7 février 2022 à Brazzaville, par le ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Jean-Marc Thystère Tchicaya, en présence du directeur général des transports terrestres (DGTT), Sadate Girest Bokenga Manzekele et des membres du groupe Siga.

« Ce bâtiment qui abritrera le Data center là où la plateforme de digitalisation des visites techniques sera hébergé dans le cadre du projet PDOCT « Programme de digitalisation des opérations des centres de contrôle technique », est un projet PPP entre notre groupe SIGA et la DGTT qui vient pour renforcer le cadre de PPP et appuyer la stratégie du gouvernement dans sa politique de développement de l’économie numérique et la transformation digitale pour modernisation des services publics orientés pour les citoyens », a indiqué le PDG du groupe SIGA, Ben Ali.

La construction de cette structure offrira à la direction des transports, les compétences de moderniser les services de visite technique à travers la mise en place d’une plateforme de services en ligne où toutes les parties prenantes vont bénéficier, essentiellement les propriétaires des véhicules, les centres de visite techniques, la DGTT, le ministère et tous les intervenants.

Présentement, le contrôle de gestion est devenu la pierre angulaire du fait qu’il est source de progrès d’amélioration potentiels à tous les types d’entreprises. C’est une fonction qui a pour but de motiver les responsables, et à les inciter à exécuter des activités contribuant à atteindre les objectifs de l’organisation.

Ce projet avait été dévoilé par le directeur général des transports terrestres au ministre de tutelle en août 2021, lors d’un échange interactif entre les experts et les partenaires. Il s’inscrit dans le cadre de mettre fin au phénomène qui gangrène la bonne organisation de la circulation routière, notamment l’usage des séries d’immatriculations W et WW, régies par décret de 2003, où les détenteurs de ces immatriculations ne sont pas identifiées par leurs services.

Le plan du bâtiment

« Nous envisageons à court terme digitaliser le service de contrôle technique. Cela vise un meilleur suivi électronique et une maîtrise des bases de données des véhicules ayant subi le contrôle technique à travers une plateforme informatique, reliant la direction générale des transports terrestres aux centres
de contrôle technique. « Nous avons trouvé un partenaire privé ». Il s’agit de la société SIGA-BC, qui
s’est engagée à financer le projet de réforme au profit de la DGTT », avait-il signifié.

Aujourd’hui devant un tableau sombre des accidents de la route, soit 3.549 accidents enregistrés en 2019, 2.468 en 2020, 2.218 en 2021, d’après le directeur général des transports terrestres, les départements de Pointe-Noire, de Brazzaville et du Niari ont enregistré le plus grand nombre de cas de sinistres routiers.

 » Je profite de cette occasion pour encourager, ici et maintenant, les promoteurs des centres de contrôle technique, à l’instar de Securitest Congo, société spécialisée dans le contrôle technique des motos et motos tricycles ; car ce mode de transport, faut-il le signaler, enregistre plus de victimes et des cas plus graves que les autres », a-t-il indiqué.

Ainsi, le projet de digitalisation des opérations des centres de contrôle technique des véhicules automobiles, vise aussi la maîtrise exacte des statistiques du parc automobile sur toute l’étendue du territoire national, et au transit, ainsi que la maîtrise de l’impact économique de ce secteur d’activité au PIB »

Notons que la construction de ce bâtiment qui va durer 18 mois, dont les travaux débutent dans deux mois, coûtera plus de 400 millions de Frs Cfa à la SIGA.

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