Rédigé par Annicette Ngakosso
“En raison des évolutions technologiques, la criminalité financière ressemble de plus en plus à un phénix qui renaît chaque fois de ses cendres. Mais quelque rude qu’elle soit, la bataille contre le blanchiment d’argent de notre espace communautaire doit se poursuivre avec plus de détermination, et de rigueur », a déclaré le ministre de la l’économie et des finances, président en exercice du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac), Jean Baptiste Ondaye, clôturant le 30 septembre à Brazzaville, la 12ème plénière statutaire dudit groupe.
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En effet, c’est pour mettre en évidence les recommandations issues de la 19ème plénière de la commission technique débutée le 29 septembre, que les experts se sont réunis:
“Nos échanges sont l’occasion d’apprécier à leur juste valeur les conclusions auxquelles sont parvenus les experts. Nous sommes également appelés a poser le regard critique sur les efforts entrepris dans le cadre de mise en œuvre des missions communes de note institution”, a-t-il fait savoir.
Cependant, le ministre s’est retenu de tout commentaire sur les recommandations issues de ces assises. » Loin de vouloir anticiper sur le fond de nos discussions, qu’il me soit permis de relever avec force, que le Gabac doit appliquer davantage de ses armes, redoubler d’efforts”, a-t-il dit.
A cette même occasion, il a rappelé aux membres du comité de coordination de politique nationale de lutte contre le blanchiment d’argent, la nécessité de cette bataille sans merci contre la criminalité financière : « Je l’ai souligné en novembre 2022, la bataille nationale et internationale contre l’argent sale répond à un certain type de nécessité a savoir : nécessité d’ordre morale dont la justification relève de l’évidence, une nécessité d’ordre économique qui vise a garantir la solidité et la stabilité du système économique et financier. Enfin, une nécessité dont dépend l’effectivité de toutes les autres, celle de la sauvegarde de la paix et de la stabilité de nos pays”, a-t-il conclu.
Créé par l’acte additionnel n°9/00/CEMAC-086/CCE02 du 14 décembre 2000, le Gabac est une institution spécialisée de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) en charge de la promotion de normes et des instruments standards de lutte contre l’argent sale.