Ce plaidoyer a été fait le 2 avril 2025 à Brazzaville, au cours d’un atelier de réflexion sur ‘‘la mise en œuvre de l’interdiction nationale d’exportation des grumes : une approche multi-acteurs’’.
Pour y parvenir, le Centre d’action pour le développement (Cad), initiateur de l’atelier plaide pour l’application formelle de la loi n°16-2000 du 20 novembre et du nouveau code forestier de 2020, visant l’interdiction d’exporter du bois sous forme de grumes et obligent leur transformation locale ; le partage des mises à jour et informations crédibles nécessaires pour identifier les obstacles pour sa mise en œuvre.
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A cet effet, plusieurs recommandations ont été reformulées à l’issu de l’atelier réunissant les acteurs du secteur du bois et certains experts en protection de l’environnement et de la biodiversité. Parmi les décisions, figurent l’amélioration de la gouvernance forestière à travers l’installation des industries au Congo.
Pour les experts, l’industrialisation est une opportunité pour l’économie locale. « Ce plaidoyer s’inscrit dans un développement intégré puisque ses retombées profiteront non seulement à la population vivant dans les zones forestières, mais aussi à l’économie nationale ainsi qu’aux entreprises », a dit Tresor Nzila Kende, directeur exécutif du Cad.

Les participants ont aussi recommandé à l’endroit de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), le renforcement du suivi et évaluation garantissant l’application des différentes mesures prises dans ce domaine.
Avant de proposer ces pistes de solution, Benoît Ndameu de l’Agence d’investigation environnementale a rassuré que cet atelier a pu dénicher les obstacles qui freinent la mise en application de la loi.

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Rino Chardin
Crédit photos : La Brève
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