La salle de réunion de L’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale, a abrité ce 30 novembre 2020, la conférence de presse animée par quelques partis politiques de l’opposition.
Après la concertation politique tenue des 25 au 26 novembre 2020 à Madingou, au cours de laquelle, il a été question de mettre les recommandations prises à Ouesso en mars 2017, l’opposition a bien voulu donner sa position sur les conclusions de cette messe politique.
En effet, ces dialogues qui prônent un esprit participatif de l’ensemble des composantes du Congo a pour objectif de garantir la crédibilité et la sincérité lors des échéances électorales.
L’Upads, l’Union des Démocrates Humanistes (Udh-Yuki), et du Mouvement pour l’unité, la solidarité et le travail (Must) se sont t’inscrit dans la même dynamique, dont l’objectif était d’informer à l’opinion nationale leur mécontentement à travers le dialogue politique de Madingou.

Sans nier les difficultés qui peuvent subvenir au cours d’une grande messe, le président de l’opposition Pascal Tsatsy Mabiala a indiqué avoir reçu un sentiment négatif suite aux échanges issus des entretiens. Selon lui, qu’aucune recommandation prise à Ouesso n’a été prise en compte pour la bonne tenue des élections en 2021.
« Nous ne nous sommes pas accordés sur 3 éléments essentiels qui pour nous conditionnent la fiabilité du processus électoral : la maîtrise du Code électoral, le renforcement des compétences de la Commission nationale électorale indépendante (Cnei) », a regretté le chef de file de l’opposition congolaise.
Mais, sans regretter leur participation, qui au contraire disent-ils, mériterait de la reconnaissance, Tsaty Mabiala de l’Upads, Guy Brice Parfait Kolélas de l’Udh-yuki et Claudine Munari du Must, affirment que la classe politique tout entière a raté une occasion de montrer qu’elle était suffisamment élevée.
Rappelons qu’en dépit de la crédibilité et la sincérité de l’échéance électorale en 2021, l’objectif a été aussi, celui d’améliorer de manière conséquente la gouvernance électorale.
Les panélistes ont passé en revue tous les point de divergences depuis le dialogue controversé de Sibiti de 2015, où toutes les composantes avaient pris part à la concertation de Ouesso en mars 2017.
L’introduction de la biométrie et la subordination de la mise en œuvre au recensement général de la population, de la population et de l’habitat en 2018, la réforme du système de l’état civil, le réexamen par une commission de l’avant-projet de loi sur le financement des campagnes électorales tels ont été entre autres points décriés par ces opposants.