Moins de 70 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes d’ici 2030

Moins de 70 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes d’ici 2030

Le reportage d’Annicette Ngakosso et Jocelyne Bemba

Pour relever ce défis et garantir un avenir meilleur pour les mères, les enfants et les adolescents, les experts sont à Brazzaville dans le cadre de l’atelier de validation du plan stratégique intégrée de la santé de la reproduction maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et de la nutrition Congo 2022-2023.

Du 20 au 21 juin 2023, les experts passeront en revu toutes les recommandations de ladite stratégie, feront un bilan de celle-ci puis poseront les bases pour la planification opérationnelle de cette dernière dans les districts sanitaires, unité opérationnelle de mise en œuvre du ministère de la santé.

L’objectif est que les 52 districts sanitaires aient chacun un plan qui sera décentralisé de sorte que la responsabilité de chaque district soit connue et que chacun évalue le résultat attendu en 2026.

“Le plan est global, il y a des aspects formatifs en ce qui concerne le personnel de santé et aussi d’une partie du personnel administratif qui sont impliqués dans la mise en œuvre des activités, des aspects préventifs (vaccin, geste qui réduit le taux de malade ou la prise en charge des malades).

Il y a aussi l’aspect technique, relatif à tout ce qui est norme et standard pour les soins délivrés et à tout ce qui permet d’évaluer si « Notre décision est bonne”, à souligné le docteur Achille Lanzy, chargé de programme au Fonds des Nations-Unies pour la population (Fnuap).

En effet, les statistiques actuelles reflètent une situation stationnaire depuis 2021 : 445 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes en 2021 et 414 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2022 ; 29 décès maternels pour 1000 naissances vivantes en 2021 et 27 décès pour 1000 naissances vivantes en 2022.

Conscient de cela, le docteur Paul Oyere Moke, directeur général du ministère de la santé de la population dans son mot d’ouverture a sollicité la responsabilité des experts en ces termes :

“Ce plan ne peut atteindre son plein potentiel, que si en tant que cadres engagés pour le bien-être de nos populations, nous assumons tous la responsabilité et l’appropriation dudit document« .

Poursuivons ainsi,  » Nous devons prendre pleinement conscience de notre rôle crucial dans la mise en œuvre de ses stratégies”.

Dans cet ordre de pensées, les échanges ont été fructueux pour la première journée d’atelier car chacun apportait sa pierre à l’édifice en définissant comment il travaille dans son milieu et ce qu’il peut faire pour atteindre l’objectif voulu en 2026.

Dans sa présentation, le docteur Michelle Mountou, directrice générale de la santé de la population, est revenu sur les objectifs, les visions, les résultats attendus, comment s’y prendre pour l’obtenir et le budget de la stratégie.

A cette occasion, elle a lancé un appel à tous les partenaires techniques et financiers pour aider à la mise en place de cette stratégie qui est un cadre logique déjà budgétiser.

 » Nous appelons aussi le gouvernement a mettre en place les moyens financiers, matériels, les ressources humaines nécessaires afin que nous puissions vraiment réduire la maternité maternelle” a-t-elle dit.

Ce document qui s’étend sur cinq ans a été mis en place par le gouvernement de la République du Congo notamment le ministère de la santé, grâce à l’appui technique et financier du Fnuap pour prendre en charge tous les aspects de manière globale qui concourent au bien-être de la femme enceinte en particulier, des nouveaux nés et des adolescents.

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