La célébration de la journée internationale des femmes et filles de science est menée par le ministère en charge de la recherche scientifique, en collaboration avec l’Unesco qui promeut l’accès des femmes et filles à la science ainsi que leur participation à cette science.
A cette occasion, femmes et filles de science nous parlent de leur parcours, de leurs choix de carrière et de leur rôle au sein de la communauté scientifique.
« M’orienter vers la science n’a pas été un choix évident car j’aimais à la fois les lettres et les sciences. Les sciences se sont imposées car elles m’offraient un terrain de jeu bien plus vaste à mon goût. J’aime le côté ‘‘ résoudre des énigmes, des problèmes non résolus’’ de la science, et mon métier de chercheuse répond très bien à ce goût », a souligné la chercheuse Elisabeth Oko.
« Je suis très investie dans ce domaine, je pense apporter une approche moderne de l’enseignement », a fait savoir Chantal Makita, professeure titulaire d’ophtalmologie.
« Je suis mal voyante mais j’ai un rêve celui de fabriquer les produits cosmétiques », révélation faite par Verlaine Ngasso Ngambou 22 ans, apprenante dans une école inclusive.
« Je suis étudiante sur les maladies diarrhéiques chez les enfants de moins de 5 ans à la fondation congolaise pour la recherche médicale. Au Congo, les filles ne s’intéressent pas souvent dans ce secteur. Mais que j’encourage toujours de faire un premier pas », a stimulé Vivaldie Mikanou.
Au cours de la cérémonie, la représentante de l’Unesco, Fatoumata Marega au nom de la directrice générale de cette institution a déclaré je cite : « La science est l’étude des phénomènes naturels, physiques et sociaux ; elle est aussi un processus permettant de tester des hypothèses et de tirer des conclusions ainsi qu’un voyage de découverte pour comprendre les nombreux mystères du monde. Elle se doit surtout d’être équitable, diverse et inclusive. Elle doit s’adresser à tous et être ouverte à tous, notamment aux femmes. »
Au cours de sa prise de parole, la représentante de l’Unesco a rappelé que cette journée a pour but de favoriser et d’accroître la participation des femmes et filles dans les domaines scientifiques.
Dans le monde entier, il existe depuis des années un écart important entre les sexes dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Bien que les femmes aient réalisé d’immenses progrès quant à leur participation dans l’éducation supérieure, elles restent sous représentées dans ces catégories scientifiques.
L’égalité des sexes a toujours été une majeure pour le Congo. La ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologiques, Edith Delphine Emmanuel évoque, que l’augmentation du nombre de femmes formées dans les sciences et de celles qui participent à la création des entreprises innovantes, issues des résultats de la recherche scientifique et technologique, constitue l’un des indicateurs de performances globales dans la mise en œuvre du nouveau Plan National de Développement 2022- 2026, aussi que celle de la stratégie nationale de la Recherche Scientifique et de l’innovation technologique, tout récemment validée.
Dans le prolongement de la présente activité et en collaboration avec le ministère en charge de l’éducation de base, « Remettre des laboratoires de micro-sciences aux établissements des 5 départements visités. Ce qui nous permettra de multiplier l’expérience pilote des micro laboratoires de sciences menée avec succès, au lycée de la Révolution » a indiqué la ministre Emmanuel.
A la fin de la cérémonie, les femmes de science du Cames ont été congratulées.
La journée internationale des femmes et filles de science, célébrée chaque année le 11 février, a été adoptée par l’assemblée générale des Nations-Unies afin de promouvoir l’accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science. Elle permet aussi de rappeler qu’elles jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée.
Crédit photo La Brève Online
image en avant prise lors du labo science au lycée de la Révolution
