Makosso défend le bilan du quinquennat
A la quinzaine du gouvernement animée, le 20 décembre 2025 à Brazzaville, le premier ministre Anatole Collinet Makosso a défendu le bilan du quinquennat écrit dans un livre de 152 pages, intitulé « En toute transparence ». Devant la presse nationale et internationale, il a fait savoir que le ‘‘Congo avance.
Voici le lien du résumé de l’ouvrage « En toute transparence » rendu par le premier ministre https://labreveonline.com/en-toute-transparence-bilan-du-quinquennat-2021-2026/
« En conclusion, que retenir de ce livre ? Cinq choses, simples mais fondamentales. La première, c’est que le Congo avance. Il avance avec méthode. Il avance avec courage », ce qu’il faut garder selon lui, du bilan de l’action gouvernementale menée au cours du quinquennat 2021-2026, écrit dans un livre ‘‘En toute transparence’’.
Le premier ministre a poursuivi, que le pays avance avec ambition. Lentement, sans doute, mais surement. La deuxième est que ce livre ne marque pas une fin. Il marque le début d’une nouvelle étape, tournée vers 2063, pour inscrire pleinement le Congo dans l’agenda africain et mondial. La troisième : ce livre ne présente pas seulement un bilan ; il présente une trajectoire, une dynamique, une ambition, un avenir.
Les maisons cassées pendant l’opération ‘‘zéro kulunas’’
Répondant à plusieurs questions, notamment sur la destruction des maisons pour la traque des bébés noirs, le chef du gouvernement n’a pas hésité, de rassurer les victimes ainsi qu’il suit : « Je voudrais oui m’incliner devant la mémoire de toutes les personnes victimes des actes issus du grand banditisme, qui se cachent derrière les termes de ‘‘bébés noirs et kulunas’’. Parce que, oui ce grand banditisme a semé mort et terreur dans le pays et a mis tout un peuple en émoi », a reconnu le chef du gouvernement.

De ce fait, « nous devons penser à toutes ces personnes victimes, penser à toutes ces familles qui ont vu leurs enfants abattus par ces criminels, par ces jeunes en conflit avec la loi. Il nous a été rapporté que des femmes enceintes ont été éventrées par ces jeunes en conflit avec la loi. Ce qui a guidé la population, ce qui a guidé les autorités, c’est d’abord résoudre cette question et ramener la sérénité et la sécurité dans le pays ».
Il laisse entendre que c’est aussi corriger la dérive que cela devait entraîner, c’est-à-dire, la vengeance privée. Lorsqu’on a assisté, la population vivait l’action méthodique du gouvernement comme étant un abandon, comme étant une incapacité à répondre à leur misère, à leur douleur. Et ils commençaient à se faire justice eux-mêmes avec des concepts comme le barbecue, une vengeance privée qui abattait à bout portant.
Il était temps que « l’État intervienne. D’abord, qu’il garantisse la sécurité des citoyens. Ensuite, qu’il dise aux citoyens que l’État seul a le monopole de la force légitime, la violence physique légitime. Et l’État est intervenu en renforçant les services de sécurité. Oui, il peut y avoir, qu’il y ait des choses qui dépassent notre entendement. Le moment venu, nous évaluerons. Ce qui compte pour nous pour le moment, c’est de constater qu’il y a une certaine sérénité. Et nous le lisons ».
L’impact de la traque de ces bandits
« On peut voir que, comme l’avait dit le Président dans son message sur l’État de la nation, les mamans du secteur informel peuvent partir de leur maison à 5h du matin, comme ils le faisaient d’habitude, pour aller vendre leurs légumes et ne pas craindre une embuscade quelque part. On peut constater que des jeunes peuvent se promener de jour comme de nuit sans craindre que quelqu’un les attende quelque part dans un buisson et leur ôter la vie.
Face aux dégâts que pense le gouvernement ?
Soyez rassurés, que le moment venu, l’État, en toute responsabilité, évaluera l’action qu’il a entreprise, en toute responsabilité, je le dis encore, et saura s’il y a des réparations à faire, saura faire les réparations civiles nécessaires. Mais ce qui compte, c’est que la sécurité revienne. Et c’est ce travail que nous saluons pour le moment. Nous rendons hommage à nos forces de sécurité qui sont sur le terrain, qui s’exposent aussi à ces jeunes déviants. Nous leur témoignons tout notre soutien et en faisant en sorte, effectivement, que les choses se passent dans les bonnes conditions.
Concernant l’électricité, Collinet Makosso, dit que le pays ambitionne d’atteindre une capacité de 1500MW d’ici 2030 grâce notamment au pacte national énergétique. Pour lui, en 2021 et 2025, le taux d’accès à l’électricité est passé de 49% à 59% soit 75% en milieu urbain et 25% en milieu rural.
D’après lui, le bilan du quinquennat est bon. « Il y a d’autres défis à relever », a-t-il renchéri avant d’inviter la population à la lecture du livre ‘‘ En toute transparence’’ préfacé par le président de la République, qui avait promis de rendre compte aux congolais le moment venu.

