Sujet débattu à la 32e journée internationale de la liberté de la presse, célébrée en différé à Brazzaville, le 9 mai par le régulateur en collaboration avec l’Unesco.
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Le Conseil supérieur de la liberté de communication (Cslc) a commémoré cette journée internationale placée sous le thème ‘‘l’Impact de l’intelligence artificielle (Ia) sur la liberté de la presse et les médias’’ avec des experts en communication et étudiants en parcours journalisme.
Au total trois panels ont été animés par les experts dans le domaine pour faire comprendre aux journalistes l’importance de l’Ia. Il s’agit entre autres, ‘‘comment analyser les relations entre les intermédiaires en ligne et l’Ia dans la diversité des contenus informationnels’’ ; ‘‘les médias peuvent-ils échapper à l’Ia’’ ? et enfin, ‘‘faut-il craindre l’impact de l’Ia dans le déroulement des élections ?’’.

L’un des panels animé par le journaliste Fortunat Ngolali, ‘‘faut-il craindre l’impact de l’Ia dans le déroulement des élections ?’’. Pour en parler, étaient invités le professeur Grégoire Léfouoba et Rosie Pioth, correspondante France 24.
« Oui, l’Ia peut jouer le rôle d’un acteur silencieux dans la désinformation en période électorale », a rassuré Rosie.
En suivant les invités, tous les panélistes ont tous une utilisation et un avis différents sur l’intelligence artificielle, ils se sont accordés à dire que le journaliste congolais est encore très loin de totalement appréhender cette technologie.

Une menace pour la presse ?
« L’électricité et l’internet sont encore considérés comme un luxe chez nous. Comment adopter l’Ia dans nos rédactions qui manquent ces éléments essentiels ? », Ont regretté quelques journalistes.
Au-delà des difficultés auxquelles sont confrontés ces professionnels, les animateurs ont conclu que l’Ia est un collaborateur indispensable dans la collecte, le traitement, la diffusion ou la publication des contenus informationnels.

Reconnaissant ainsi l’influence de l’Ia sur les médias, le Pr Charles Zacharie Bowao, faisant la synthèse des travaux, les a exhortés au respect de l’éthique et de la déontologie journalistique.
C’est quoi l’Ia ?
L’intelligence artificielle ou Ia est une simulation de l’intelligence humaine sur les sphères de la créativité. Elle est utilisée dans le domaine de la médecine, mais de plus en plus dans les médias pour la rédaction rapide des articles.

Le président du Cslc parle de la Rav
Philippe Mvouo a précisé que la redevance audiovisuelle a été supprimée et remplacée par le ‘‘Fonds d’appui aux organes de presse’’. Une commission chargée de la gestion de ces fonds sera mise en place. Pour lui, cette commission inclura différents représentants sauf le président du Cslc, qui ne siégera pas au sein de cette commission. Et, le tour reviendra à la commission de définir les critères d’éligibilité des médias devant bénéficier de cet appui financier.
« Si vous ne remplissez pas les critères, ne vous attendez pas à quelque chose », a explicité le président du Cslc, Philippe Mvouo, avant de conclure que les prochaines journées, célébrant la liberté de la presse ne seront plus organisées par le Conseil mais aux journalistes eux-mêmes.

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Par Gigie PAMBOU