Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (Cslc), Philippe Mvouo, a appelé le 3 mai 2022 les médias classiques à aimer, à cultiver, à s’adapter et à comprendre les mécanismes du style numérique afin d’instruire les lecteurs ou les internautes, en se démarquant de la production.
« Le média en ligne savoure son printemps avec le numérique et pourrait même devenir une menace pour les médias traditionnels ou classiques qui, s’ils ne s’adaptent pas aux impératifs scientifiques et technologiques de l’Internet qui impulse la modernité dans tous les domaines, risqueraient de disparaître de cet environnement en pleine mutation », a déclaré le président du Cslc, lors de la journée mondiale de la liberté de presse.
Les médias traditionnels sont les médias qui sont établis avant internet. Il s’agit de la radio, de la télévision et de la presse écrite au format papier. A partir des années 1990 et avec l’arrivée du numérique, les méthodes de « consommation/diffusion de l’information » ont évolué, amenant ces médias traditionnels à adapter leurs contenus pour rester au plus près de leurs publics et tout simplement survivre. De ce fait, la presse écrite, la radio et la télévision se renouvellent structurellement en proposant des versions « online » mais aussi des versions adaptées aux smartphones et aux tablettes.
C’est dans ce cadre, que le Cslc voudrait que ces médias misent vers ce géant secteur pour mieux satisfaire les attentes des consommateurs.
Célébrée sous le thème : ‘’ Le journalisme sous l’emprise du numérique’’. La journée mondiale de la liberté de la presse a été une occasion pour le Conseil d’interpeller les journalistes mais aussi les gouvernants à travers différentes thématiques à savoir : « La presse et le pouvoir politique » ; « Les limites de la liberté presse » ; « La place de la presse dans le système électoral » et « Le journalisme à l’ère du numérique ».
Le journaliste doit s’accommoder du monde numérique, car à ce jour les presses imprimées et traditionnelles s’affaiblissent grâce à la vitesse de l’internet, d’où le journaliste doit écrire selon le style numérique à travers les réseaux sociaux, les sites webs, les blogs, où les textes doivent être court, concis et précis, pour ne pas fatiguer les lecteurs.